
Vecteurs d'activité physique et de lien social dans l'entreprise, les jeux connectés mis au point et déployés par Kiplin seront-ils, à terme, remboursés par la sécu ? C'est l'un des objectifs de Vincent Tharreau, co-fondateur de la startup nantaise, qui s'apprête à mener une levée de fonds de trois millions d'euros pour accompagner son développement. « Notre ambition est d'aller chercher le remboursement de notre thérapie digitale par le système de santé suite à la prescription d'un médecin», dit-il. « Nous sommes impliqués dans des démarches d'évaluation médico-économiques avec des CPAM, des ARS et le ministère de la santé ». Une démarche qui pourrait prendre trois à cinq ans, selon le dirigeant de Kiplin, qui vise un triplement de son activité au cours des trois prochaines années.
Ancrer le jeu dans la vie quotidienne
Créée en 2014, avec le soutien de l'agence digitale nantaise Le Phare, Kiplin s'est d'emblée positionnée sur les problématiques de santé au travail et aux maladies chroniques liées à la sédentarité. « Parce qu'il ne suffit pas de dire aux gens de se bouger, ils le savent mais ne le font pas. Ou pas assez ...», observe Vincent Tharreau. Alors, face à une population, en général sensible aux ressorts du jeu, plutôt que de les inviter à lancer des dés, Kiplin leur propose d'être actif au quotidien...
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