
C'est presque un retournement de situation. Alors que plusieurs ministres s'étaient exprimés par voie de presse ce week-end et lundi pour préparer l'opinion publique à un troisième confinement, le gouvernement laisse apparaître ses divergences de points de vue. "Il n'y a pas de raison" de reconfiner la France, a déclaré mardi la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher. Même son de cloche du ministre de l'Economie Bruno Le Maire jugeant, lui, qu'il fallait éviter la "précipitation" et attendre "calmement" le résultat du couvre-feu généralisé.
"A ma connaissance, sur la base des données dont nous disposons, à ce stade, il n'y a pas de raison de décider un confinement", a-t-elle déclaré, assurant que les Français ne voulaient "ni excès de zèle ni laxisme".
"J'entends certains qui nous disent "allez, maintenant il faut immédiatement reconfiner", a également déclaré Bruno Le Maire sur Radio Classique mardi. Mais regardons d'abord, sereinement, calmement, est-ce que le couvre-feu à 18h a donné les résultats que nous espérions".
Pour Agnès Pannier-Runacher, le gouvernement pourra mesurer l'efficacité de ce couvre-feu à 18h00 "à la fin de cette semaine".
L'hypothèse d'un confinement plus souple pour les jeunes
Le gouvernement rétrograde-t-il ? Deux jours plus tôt, plusieurs sources haut placées au sein de l'exécutif assuraient au JDD que la décision d'un troisième reconfinement...
Ce sont des adresses rares, de celles dont on entend parler à voix basse, entre initiés. Parfois, c'est en passant à l'improviste devant une devanture de restaurant fermé, qu'on peut surprendre un attroupement ou des rires s'échapper d'une arrière-salle. Mais la consigne est claire : discrétion de rigueur.Alors que la grande majorité des restaurants ont baissé le rideau ou uniquement maintenu une activité de vente à emporter, conformément aux normes sanitaires mises en place face à la pandémie, des tables à Paris et dans sa proche banlieue servent encore, sur place, pour les habitués. «Mais ils se refilent le tuyau et on finit par avoir les amis, puis les amis d'amis», reconnaît un restaurateur du XIIe arrondissement, qui réalise quarante couverts chaque midi.D'autres adresses, plus raffinées, comme ici dans le VIe, ont parmi leurs clients des politiques et des hommes d'affaires qui passent par une conciergerie de luxe. «On m'a proposé de choisir parmi 19 restaurants, uniquement dans des arrondissements huppés», montre l'un d'eux.
Et non loin d'un tribunal parisien, le midi, un restaurant accueille sa clientèle traditionnelle : des policiers et magistrats ! Ici, juste un rideau tiré permet d'être invisible de la rue. Les habitués pénètrent directement dans l'arrière-salle par l'entrée de service, qui n'est pas verrouillée. Ceux, comme nous, qui sont recommandés mais ne connaissent pas les lieux, se présentent, un peu gênés, au comptoir.«On vient pour manger», ose-t-on. La gérante reste interloquée quelques secondes. Et demande quelle est notre commande. Puis quand on détaille notre réservation, elle se détend. «Il fallait me le dire tout de suite, j'ai eu un peu peur d'un contrôle», souffle-t-elle. Car du bar, on aperçoit deux tables parmi la vingtaine qui sont dressées.
Le chef est moins stressé. «Bien sûr, on craint d'être dénoncé par des jaloux, mais en fait, les policiers du coin sont au courant, ils ferment les yeux», glisse-t-il. Et pour cause, parmi la trentaine de gangsters de la fourchette qui profitent d'un bon repas, certains sont gardiens de la paix.Du côté de l'Umih (union des métiers et des industries de l'hôtellerie), le principal syndicat du secteur, on botte en touche quand on pose des questions sur ce phénomène : «Je n'en avais pas entendu parler. Ça reste très marginal et ce sujet n'est pas abordé au sein du syndicat, tempère Hubert Jan, responsable des restaurateurs. Ne plus pouvoir servir en salle crée un manque psychologique chez certains qu'ils essayent sans doute de combler de cette façon. Mais ceux qui ouvrent s'exposent à un grand nombre de désagréments (NDLR : fermeture administrative entraînant la perte des aides) »
Mais les policiers n'ont pas fait de la traque des restaurants clandestins une priorité. «On n'a même aucune consigne à ce sujet et on n'organise aucun dispositif ou aucune patrouille spécifiques pour ce type de faits», avance un commissaire parisien.Et puis, les restaurants n'ont pas le monopole de ces ouvertures en cachette. Les hôtels proposent aussi des dîners ou des déjeuners à ceux qui ont réservé une chambre. «En réponse au couvre-feu, au Terrass hôtel, on propose une offre dîner + chambre au prix de l'amende, soit 135 euros», annonce-t-on sur une publicité. «Mais ce sont des repas servis en chambre», rectifie immédiatement au bout du fil l'un des gérants de l'établissement.
D'autres hôtels sont moins regardants. «On a pris une chambre et on est venus à six pour manger au restaurant, il y avait quatre autres grandes tables», relate ainsi le client d'un hôtel spa de luxe dans le XVIe arrondissement.
pour avoir menti depuis un ans sur bien des sujets
cette pandémies durera plusieurs années
au vu des mutation du virus
il faut de toute urgence remettre des lits de reanimation et du personnel
ce que le gouvernement refuse toujours
la défiance fait déja le lit de prémices de résistance !
Septembre. Après, ça dépendra du taux de vaccination, de l'évolution des virus et de l'efficacité des vaccins...ou du niveau de contestation de la rue.
Je travaille dans un hôpital épargné deux fois et là les cas covid explosent
Vite communiquez moi votre traitement secret que nos politiques et nos médecins cachent préférant confiner et laisser mourir les patients....
Jusqu'à présent les médias ont annoncé les confinements et couvre feu puis le gouvernement les ont mis en place, espérons que cette démonstration totale de faiblesse politique dramatique en ces temps de crise majeur politique et économique va cesser.
Qu'ils réfléchissent bien puisque faut déjà qu'ils disent à leurs employeurs de rembourser les centaines de milliards de dégâts de mauvaise gestion occasionnés au peuple français hein... déjà.
Des comptables (Et encore on peut quand même se poser la question !) ça fait pas des dirigeants.