Contredisant une précédente annonce, le président brésilien Michel Temer, a annoncé qu'il sera bien présent au sommet du G20. Alors qu'il est confronté à une grave crise politique et qu'il est accusé de corruption, il quittera le Brésil pour se rendre à Hambourg ces jeudi et vendredi.
Le président brésilien est accusé de corruption passive par le procureur général. Désormais, son sort est entre les mains de la Chambre des députés, où une majorité des deux tiers doit émerger pour qu'il soit jugé par la Cour suprême. Mais cette hypothèse reste peu probable : il est en effet largement soutenu par la majorité de la Chambre.
De nouvelles accusations ?
Le procureur général du Brésil, Rodrigo Janot, avait laissé entendre, samedi lors d'une conférence, que d'autres accusations de corruption seraient formalisées contre le président Temer, dans les semaines à venir.
"Tant que j'aurai des munitions, je continuerai à faire feu", avait-il lancé.
Le procureur a accusé Temer d'avoir accepté des pots-de-vin pour l'équivalent d'une dizaine de millions d'euros. Des affirmations que le chef de l'Etat avait qualifiées de "fiction".
En parallèle, l'un des anciens ministres du président Temer, Geddel Vieira Lima, a été interpellé et écroué dans le cadre d'une enquête pour détournement de fonds de la banque publique Caixa Economica Federal, ce lundi 3 juillet.
(avec agences)