Davos : les chefs d'entreprises sonnent l'alarme face aux risques climatiques

Selon une étude publiée à quelques jours du forum économique mondial de Davos, les cinq premières préoccupations des chefs d'entreprises pour les dix prochaines d'années sont toutes liées à l'environnement.
Les organisateurs de la réunion de Davos en Suisse dévoilent ce rapport au moment où les violents incendies en Australie témoignent de l'urgence climatique.
Les organisateurs de la réunion de Davos en Suisse dévoilent ce rapport au moment où les violents incendies en Australie témoignent de l'urgence climatique. (Crédits : Reuters)

Les chefs d'entreprises sonnent l'alarme face aux risques climatiques qu'ils placent en tête de leurs préoccupations à l'orée de la nouvelle décennie, selon une étude publiée mercredi, à quelques jours du forum économique mondial de Davos.

Les organisateurs de la réunion de Davos en Suisse dévoilent ce rapport au moment où les violents incendies en Australie témoignent de l'urgence climatique et de la nécessité pour les gouvernements d'agir davantage.

"Le paysage politique est polarisé, le niveau de la mer monte et les feux liés au climat font rage", a déclaré dans un communiqué le président du forum Borge Brende.

"C'est l'année où les dirigeants mondiaux doivent travailler avec toutes les composantes de la société pour réparer et redonner de la vigueur à nos systèmes de coopération, pas seulement pour le court terme mais pour s'attaquer aux risques profondément enracinés", souligne-t-il.

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L'environnement, préoccupation numéro une

, portant en priorité sur les événements météorologiques extrêmes et l'incapacité des gouvernements et du monde économique à prévenir le changement climatique.

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Pour la seule année 2020, les inquiétudes découlent d'abord de la confrontation entre puissances économiques et de la polarisation des forces politiques.

Les organisateurs de Davos ont interrogé en septembre et octobre 750 dirigeants d'entreprises et experts qui vont se retrouver dans les Alpes suisses entre le 21 et le 24 janvier pour la grand-messe annuelle du monde économique et politique.

Pression de plus en plus forte

Ce rendez-vous sera d'autant plus important que la dernière conférence climat de l'ONU, la COP25 qui s'est tenue à Madrid en décembre, s'est achevée sans grande avancée pour répondre à la crise climatique.

Lire aussi : La COP25, un coup d'épée dans l'eau dans la lutte contre le réchauffement climatique

Or la pression est de plus en plus forte sur les entreprises et les consommateurs pour qu'ils fassent la preuve de leur volonté d'agir, souligne John Drzik, président du cabinet de conseil Marsh and McLennan Insights.

Et "les avancées scientifiques signifient que les risques climatiques peuvent être modélisés avec davantage de précision et être incorporés dans la gestion des risques et les projets des entreprises", explique-t-il.

Commentaires 6
à écrit le 16/01/2020 à 12:25
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On s'intéresse aux risques climatiques quand il s'agit d'un manque a gagner et de changement d'habitude mais on ne veut pas voir les opportunités avant de "s'indemniser"!

à écrit le 16/01/2020 à 10:28
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En france il est plus difficile de dire du mal des mégas riches du monde que de son président de la république ne devenant plus qu'un bouc émissaire au final. Si nous n'avions besoin que d'une seule preuve que nous sommes bel et bien en oligarchi...

à écrit le 16/01/2020 à 9:29
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LOL ! :D Merci AUDIARD ! ^^

à écrit le 16/01/2020 à 6:53
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Ils commencent à s'inquiéter mais on se met à produire du "biogaz" en france (gaz à effets de serre), il y a d'autant plus de chemin à faire que actuellement on avance à reculons. On sait tous comment ça va finir, c'est les pauvres qui vont se pri...

à écrit le 15/01/2020 à 19:15
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"On" va faire du business avec le climat, le réchauffement climatique, l'écologie. Mais de là à penser qu'"On" va s'occuper de réduire les niveaux de pollution, les pesticides, les émissions de C02, "On" peut toujours rêver. Mensonges !

à écrit le 15/01/2020 à 16:47
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On s'intéresse aux risques climatiques quand il s'agit d'un manque a gagner et de changement d'habitude mais on ne veut pas voir les opportunités avant de "s'indemniser"!

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