Etats-Unis : Donald Trump investi par le Parti républicain

Le milliardaire a été officiellement désigné comme le candidat du parti pour l'élection présidentielle du 8 novembre. Il doit désormais refaire son retard sur Hillary Clinton et rassembler des électeurs dispersés.
Donald Trump (à droite) avec son colistier, Mike Pence.

"J'ai l'honneur d'annoncer que Donald Trump a franchi le seuil ce soir, lors du décompte des délégués. Félicitations, papa. On t'aime !". Le fils aîné du milliardaire, Donald Trump junior, a salué dans la nuit de mardi à mercredi l'investiture de son père comme candidat du Parti républicain pour la présidentielle, plus d'un an après l'annonce de sa candidature le 16 juin 2015. La nouvelle a été saluée par un tweet de l'intéressé: "Quel honneur d'être le candidat des Républicains ! Je vais travailler dur et je ne vous laisserai jamais tomber ! L'Amérique d'abord !"

Donald Trump a atteint sans encombre le seuil des 1.237 délégués nécessaires lors de la convention qui se tenait à Cleveland, pour arriver au final à 1.725 délégués. Absent physiquement, il est intervenu par visioconférence depuis New-York pour promettre de "restaurer la loi et l'ordre", renforcer l'armée ou encore accroître la sécurité aux frontières. Son colistier a également été désigné : il s'agit de Mike Pence, gouverneur de l'Indiana.

Les autres candidats républicains n'ont pu rivaliser avec l'homme d'affaires : Ted Cruz, sénateur du Texas, n'a obtenu que 475 votes, John Kasich, gouverneur de l'Ohio a recueilli 114 suffrages tout comme Marco Rubio.

Adoucir son image

Depuis le début de sa campagne, Donald Trump a multiplié les frasques, les excès de langage et les promesses polémiques comme celle d'interdire l'entrée aux Etats-Unis à tout musulman. Mais il a su convaincre une partie de l'Amérique qui subit le contrecoup de la mondialisation et qui s'est détourné de la classe politique traditionnelle.

Le Parti républicain espère désormais faire consensus autour de lui, en insistant sur sa qualité d'entrepreneur et en jouant sur son image de fermeté face aux menaces. Donald Trump doit en effet combler un retard de 7 points dans les sondages (estimation Ipsos-Reuters publiée mardi) par rapport à Hillary Clinton. Mais l'écart se resserre : il était de 15 points la semaine dernière.

(Avec Reuters)

Commentaires 2
à écrit le 20/07/2016 à 14:13
Signaler
Les élections aux US, ce n'est pas seulement Hillary Clinton vs Donald Trump, Il y a d'autres candidats en liste pour le vote du 8 Novembre (les Libertarian, les Green, et sans doute d'autres). Vu la qualité des deux principaux candidats, on est pas...

le 21/07/2016 à 10:10
Signaler
@***********b: sauf que la politique de nos jours, c'est aussi une affaire de gros sous et de réseaux, même si le système électoral américain est plus démocratique que le système français :-)

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.