
Les incertitudes pesant sur un accord d'Athènes avec ses créanciers ont valu à la Grèce une dégradation de sa note mercredi 29 avril. L'agence de notation Moody's l'a abaissée à de Caa1 à Caa2, ce qui creuse la position de la dette du pays dans la catégorie des obligations présentant un très fort risque de crédit tout en la maintenant encore au-dessus de ce qui constituerait une situation de défaut.
La perspective accordée par Moody's à cette nouvelle note reste négative, c'est à dire que l'agence pourrait la baisser encore davantage si la situation ne se débloquait pas.
Un "environnement politique national fragile"
La décision de Moody's fait suite à un examen qui avait débuté en février dernier après l'accession au pouvoir du parti de gauche radicale Syriza. Depuis, les négociations entre la Grèce et le FMI, la BCE et l'Union européenne sur un programme de réformes se sont enlisées.
>>LIRE: Grèce : Comment Alexis Tsipras tente de contourner les blocages des créanciers
Moody's a invoqué "les risques élevés qui pèsent sur le point de savoir si le gouvernement grec parviendra à un accord avec ses créanciers officiels en temps voulu pour faire face à ses remboursements sur sa dette". L'agence new-yorkaise invoque également les risques qui subsisteraient, même en cas d'accord, sur les perspectives financières du pays en raison "de l'affaiblissement de l'économie et de l'environnement politique national fragile".
Les négociations n'ont atteint que "de faibles résultats"
La Grèce négocie actuellement un programme de réformes pour obtenir la dernière tranche de 7,2 milliards d'euros du programme d'aide que lui ont accordé ses partenaires européens et internationaux. Des négociations se sont ouvertes mercredi à Bruxelles et doivent se poursuivre jeudi entre des représentants d'Athènes et ses créanciers.
"Les négociations entre les créditeurs officiels (...) et le gouvernement grec ne semblent avoir abouti qu'à de faibles résultats ces deux derniers mois", souligne Moody's, qui estime que les positions des deux parties "restent éloignées sur les objectifs principaux sans perspective d'accord sur un nouveau paquet financier".
Athènes doit rembourser quelque 750 millions d'euros au Fonds monétaire international (FMI) en mai mais risque de manquer de liquidités pour honorer cette échéance en l'absence de tout nouveau versement d'aide.
"Le potentiel pour un accident politique a augmenté"
"Les deux parties ont réaffirmé leur souhait de parvenir à un accord qui éviterait un défaut grec et il y a des indications selon lesquelles le processus a pris récemment un caractère d'urgence avec un changement dans l'équipe de négociateurs grecque"", reconnaît toutefois Moody's.
Cependant, selon l'agence, "le résultat final sera dicté principalement par des décisions politiques prises à la fois au niveau européen et en Grèce et, pour cette raison, le résultat de ces décisions est très incertain et le potentiel pour un accident politique se traduisant par un défaut de la Grèce sur sa dette a augmenté".
Les deux autres grandes agences de notation viennent aussi d'abaisser la note de la Grèce, Fitch le 27 mars et Standard & Poor's le 15 avril.
(Avec AFP)
"peut-être quelques millions" : rien que le projet de pipeline, c'est 500 millions d'euros par an ... une broutille !
"Les charges sociales sont incluses dans les prix payés par les consommateurs, y compris pour les produits exportés. Tant que les produits importés ne remplacent pas nos propres productions tout va bien. Mais si c'est le cas, d'autant plus évident qu'ils sont le fruit de salaires très faibles et de charges sociales inexistantes, alors nous perdons des emplois, des cotisations et nous gardons les charges. Ce qui nous oblige à augmenter celles que supportent nos productions, aggravant notre handicap !
Donc nous sommes de moins en moins compétitifs sur notre marché intérieur, mais aussi sur tous les marchés extérieurs ! On s'enfonce ! En continuant à faire payer nos charges aux importateurs de nos produits nous vendons de moins en moins. Nous sommes donc structurellement déficitaires et on voit mal une croissance conjoncturelle compenser un déficit structurel, qui ne peut que s' agrandir... comme les inégalités depuis 40 ans !"
Ce qui est vrai pour la France l'est pour la Grèce et l' Europe. C'est l'impasse dont on ne peut sortir que par l'impossibilité pour le consommateur d'échapper à la solidarité dans chaque pays, par le financement des charges par le consommateur, donc par une TVA les incluant toutes !
C'est aussi cela qui est merveilleux avec le gouvernement Tsipras. Si ç'avait été le précèdent gouvernement de Samaras, ils auraient paniqués entrainant les marches et la confiance des grecs.
D'ailleurs reportez vous sur l'article de cette édition de la Tribue relatif à l'audition arrangée de Jean Claude TRICHET devant quelaues irlandais, cela vaut son pesant d'or, et rlate bien l'inconséquence et l'arrogance qui en découle de ces Gouverneurs se positionnamt au-dessus des lois, et m~eme de l'Esprit des Lois.
Les grecs ont montré une maturité politique rare, en ne se tournant pas vers l'extrême droite, et Syriza n'est pas ´'extrême gauche, c'est la derni`re chance pour ne pas basculer vers le chaos et la barbarie, pouvez vous accepter cette idée.
Respectez le suffrage et le peuple, m~eme si cela deplait à vos avis
Concernant S&P, c'est une agence de notation, qui note des entreprises, des pays, des fonds d'investissement, des opérations financière.
Et tiens, justement, la "Bernard L. Madoff Investment Securities LLC" était un fond d'investissement ... vous voyez le rapport maintenant ?
Avant de venir m'installer en Grece, je travaillais pour une boite a Manhattan qui code des algorithmes de HFT, mais merci toutefois pour vos lumieres en économie.
Et j'ajouterais également que la réalité, c'est que l'austerité imposée par l'Europe les cinq dernières années ne marche pas non plus, vouloir continuer a l'imposer par ideologie c'est tirer une croix définitive sur cet argent !
et moi qui croyait que c'etait économique , je devait me tromper .
Alleger le fardeau de la dette pour quelque mois/années, juste repousser les echeances et ne plus rien verser a la Grece, et laisser faire Tsipras, juste pour voir, c'est avoir une chance meme minime de relancer l'économie grecque et de recouvrer au moins une petite partie des dettes. En oubliant toute idéologie et idée préconçue, juste en se basant sur la logique élémentaire, quelle solution est la meilleure ? Pourquoi l'Europe ne l'applique elle pas a votre avis ?
Car vous avez en face de vous un cas ou vous risquez soit de tout perdre, soit si vous jouez bien de moins perdre. Vous, vous voulez tout perdre, par ideologie !
Bien joué de votre part !