Le prochain leader du FMI sera connu avant mars

Le FMI a annoncé l'ouverture des candidatures jusqu'au 10 février pour le poste de directeur. Christine Lagarde, prête à briguer un second mandat, est soutenue par l'Allemagne et le Royaume-Uni. Mais les problèmes judiciaires auxquels elle fait face pourraient représenter un obstacle.
"Christine a la vision, de l'énergie et la perspicacité pour guider l'économie mondiale dans les années qui suivent", assure George Osborne.

Les jeux sont ouverts. Le Fonds monétaire international a annoncé mercredi 20 janvier qu'elle procèderait à la désignation de son prochain directeur général d'ici à "début mars". Dans son communiqué publié mercredi, le FMI a dit espérer un processus de désignation "ouvert, fondé sur le mérite et transparent". Les candidatures devront être déposées entre le jeudi 21 janvier et 10 février.

 Pour l'instant, personne ne s'est officiellement porté candidat. Mais l'actuelle présidente de l'institution, Christine Lagarde, qui avait été élue en 2011 à la tête du FMI, envisage de briguer un nouveau mandat. Plusieurs fois, Christine Lagarde s'est dite prête à "considérer" un nouveau mandat.

Le 24 juin, elle avait déclaré: "Tout dépendra de la volonté des membres du FMI. S'ils souhaitent que je continue à servir, c'est certainement quelque chose que je considérerai", a expliqué la présidente du FMI, dont le mandat expire en juillet 2016.

Des soutiens de poids

Cette dernière bénéficie de soutiens de poids. Jeudi, George Osborne, le ministre britannique des Finances a apporté un soutien clair: "Christine a la vision, de l'énergie et la perspicacité pour guider l'économie mondiale dans les années qui suivent".

Outre-Rhin, Wolfgang Schäuble a jugé que Christine Lagarde avait été "une gestionnaire de crise circonspecte et couronnée de succès à un  moment difficile après la crise financière (qui) a contribué de manière essentielle à la bonne réputation du FMI".

Les problèmes judiciaires de Lagarde, un frein à son second mandat ?

Néanmoins, Christine Lagarde fait aussi face à des obstacles importants. D'après le Canard enchaîné paru mercredi 20 janvier, la France songerait par ailleurs à pousser la candidature du Franco-Ivoirien Tidjane Thiam, le patron de Credit Suisse, en raison des ennuis judiciaires de Mme Lagarde.

Pour rappel, Christine Lagarde, poursuivie pour son arbitrage controversé en faveur de Bernard Tapie en 2008, a été renvoyée devant la formation de jugement de la Cour de justice de la République.

Commentaires 4
à écrit le 21/01/2016 à 15:35
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Ca c'est l'union nationale version Hollande.La solidarité rien que dans le sens qui l'arrange.J'éspère que Mme LAGARDE s'en souviendra si elle est réélue pour lui rendre la pareille.

à écrit le 21/01/2016 à 11:48
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Dans ce cas face au soleil, ce sera Jupiter, bigre !!

à écrit le 21/01/2016 à 11:25
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S'ils veulent nous remettre un français à la tête du FMI, merci d'en choisir un honnête je vous prie, ça semble particulièrement difficile cependant on dirait bien... D'un autre côté il n'y a rien de plus facile que de manipuler un individu compr...

à écrit le 21/01/2016 à 11:20
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Il serait dommage que cette personne, qui a su renouveler la pensée idéologique unique en vogue au FMI, et qui a su faire preuve de rigueur ne puisse pas avoir un deuxième mandat. Il est à noter que c'est le FMI qui a tiré le premier l'alarme sur l...

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