
Nouveau rebondissement dans l'affaire Adidas/Crédit lyonnais... Christine Lagarde, poursuivie pour son arbitrage controversé en faveur de Bernard Tapie en 2008, va bien être renvoyée devant la formation de jugement de la Cour de justice de la République.
Un non-lieu avait pourtant été requis en septembre dernier pour l'ancienne ministre de l'Économie de Nicolas Sarkozy. Les magistrats instructeurs de la CJR n'ont donc pas suivi cette recommandation, confirmant une information de Mediapart et iTÉLÉ.
Lagarde va déposer un recours
La directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI) devrait déposer un recours contre cette décision, a annoncé son avocat.
"C'est incompréhensible. (...) Je recommanderai à Mme Lagarde de frapper de recours cette décision", a dit Me Yves Repiquet à des journalistes.
Christine Lagarde est poursuivie pour "négligence d'une personne dépositaire de l'autorité publique" en relation avec le le détournement de fonds publics. Pour mémoire, le tribunal arbitral avait condamné en juillet 2008 le Consortium de réalisation (CDR), véhicule public chargé de liquider les actifs du Crédit Lyonnais, à verser à Bernard Tapie 285 millions d'euros d'indemnités, dont 45 millions à titre de préjudice moral, soit 403 millions d'euros avec les intérêts.
Le FMI réaffirme sa confiance à sa directrice
L'homme d'affaires et son épouse, leurs sociétés et leurs liquidateurs judiciaires ont été condamnés le 3 décembre par la cour d'appel de Paris à rembourser les 404 millions d'euros versés en vertu de l'arbitrage qui avait soldé leur litige avec le Crédit Lyonnais sur la revente d'Adidas.
Seule bonne nouvelle du jour pour Christine Lagarde, le Conseil d'administration du FMI qu'elle dirige lui a réaffirmé sa confiance malgré les poursuites.
(Avec AFP et Reuters)
-le procureur, faute de preuves, réclame le non-lieu
-les juges instructeurs, ne pouvant pas résister à l'envie de tenter de "se faire" un(e) proche de Sarkozy qui voulait faire la peau des juges d'instruction, et à tout le moins d'essayer de faire durer encore un peu l'affaire, ne suivent pas le procureur et imposent un procès, même si le motif de mise en cause est des plus tirés par les cheveux.
-au procès, l'absence de preuves apparaît clairement alors ça se termine en relaxe.
-le peuple estime, faute de comprendre réellement les tenants et les aboutissants, qu'il n'y a pas de fumée sans feu et qu'un renvoi vaut culpabilité, et le FN prend (encore) 5%. Merci la "justice" .
Monsieur Tapie est inculpé pour "escroquerie en bande organisée". Il encourt jusqu'à 10 ans de prison et 1 million d'euros d'amendes
Stéphane Richard, alors directeur de cabinet de Lagarde est inculpé, pardon, mis en examen pour "escroquerie en bande organisée" mais aussi " complicité de détournement de fonds publics par une personne privée" ... Il encourt la même peine que Tapie
S'il y a une bande organisée, alors il y a un(e) chef(fe) de bande quelque part.
Le renvoi en cour de justice de Mme Lagarde pour simple "négligence" alors que les faits auraient été commis dans son ministère, avec la complicité de son propre chef de cabinet, avec des actes qui portent sa signature, c'est du foutage de gueule.
Quelle horreur!
Acte 1 Procés + condannation
Acte 2 Appel + Recondannation mais moins forte que dans l'acte 1
Acte 3 Cassation + Amnistie
Acte4 l'affaire est classée sans suite faut de preuves .
Acte 5 Train train habituel de nos personnages politiques en tout genre et de tout bord
mais un ancien ministre de l'ecconomie de l'epoque
sera juge quand vous voyer qui est en place a nouveau bizare bizare
Tu es comme nous tous , un profane en matière de droit qui n'a étudié en rien le dossier mais avec un avis définitif uniquement aligné sur tes opinions politiques
C'est bientôt Noël, demande au Père noël un code dalloz
A bientôt
Article de médiapart sur cette annonce: : 4 pages argumentées
Articles de médiapart sur les Affaires : une bonne trentaine (de 4 ou 5 pages) depuis 6 ans
les chiens qui aboient aux scandales de cette justice "gauchiste"... doivent se pencher une bonne fois pour toute sur le dossier, lire les vrais faits et non pas les résumés qu'on leur donne à manger.
les récentes décisions de justice en particulier celle qui demande à Tapis de rembourser les 404 millions d'Euro ne sont pas scandaleuses.
elles sont le fruit d'une justice qui peut enfin travailler et qui exploite toutes les informations disponibles.(perquisition, écoute, saisies, garde à vue, ...)
pour rappel: au sujet de l'arbitrage on parle d'"escroquerie en bande organisée..."
C'est une double contre-vérité:
1 - Lagarde n'a rendu aucun arbitrage. Elle a laissé l'arbitrage décidé par la commission d'arbitrage dont elle n'était pas membre et dont la composition résultait d'un accord entre les parties. Désigner Lagarde comme l'auteur de l'arbitrage est simplement faux.
2 - A l'époque, Lagarde était ministre, pas directrice du FMI. Ecrire que c'est la directrice du FMI qui serait intervenue est également faux.
Ces contre-vérités montrent que La Tribune est un journal socialiste.
Donc Lagarde n'a rien arbitré, contrairement à ce qu'écrit La Tribune: "l'arbitrage controversé rendu par la directrice générale du FMI". Il s'agit d'une désinformation évidente.
Quant à la fonction de Lagarde, il aurait été aussi simple d'écrire "ancienne ministre" que "directrice du FMI", cela aurait évité au lecteur d'être (sciemment ?) induit en erreur.
Aujourd'hui l'état a bien emprunté la somme de 4,5 milliards d'euros pour apurer le dette du crédit lyonnais ...
Où est passé notre Justice dans tout cela !!!!!!
1993 - Quasi-faillite notamment à cause d'investissements massifs (dont ceux faits par le truchement d'une filiale aux Pays-Bas) perdus dans la Metro-Goldwyn-Mayer. Un rapport parlementaire dénonce le système des avances et prêts à risques, notamment dans le domaine immobilier, qui anticipaient la plus-value envisagée sur ces opérations immobilières. L'affaire du Crédit lyonnais a mis en valeur certaines des causes financières de la crise du logement. Le montant des pertes (130 milliards de francs) en ont fait l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire, au même titre que l'affaire du canal de Panama. Ce scandale a touché également plusieurs filiales du Crédit lyonnais (CLBN, Société de banque occidentale (SDBO), IBSA, Altus Finance).
5 mai 1996 - Incendie du siège central parisien, le siège social étant à Lyon. Le Crédit lyonnais sauve toutefois ses activités de marché grâce à une salle de marché de secours prête à fonctionner. Sérieux doutes sur le caractère « accidentel » du sinistre, en particulier du fait des multiples foyers et de l'incendie dans un entrepôt du Havre d'une partie des archives d'IBSA survenu le 19 août 199713, 14.
2005 - Le Consortium de réalisation (CDR), héritier du passif de la banque, accepte de payer 525 millions de dollars au département des Assurances de Californie pour mettre fin aux poursuites judiciaires dans le cadre de l'affaire Executive Life. Cette compagnie d'assurances américaine, au bord de la faillite, avait été rachetée dans les années 1990 par la MAAF grâce à un financement du Crédit lyonnais, mais la justice américaine considère que la mutuelle n'était qu'un prête-nom pour la banque, or, à cette époque, il était interdit pour une banque d'acquérir une compagnie d'assurance américaine.
Novembre 2013 : le gouvernement français annonce vouloir emprunter 4,5 milliards d'euros afin de solder les dettes du Crédit lyonnais. Le sauvetage de la banque aura coûté 14,7 milliards d'euros au total, soit selon le Parisien, « 812 € par contribuable imposé »
tout ca connu depuis fort longtemps
Le FMI est vraiment très bien équipé en terme de dirigeant mafiosos
après l'épisode Dominique STRAUSKHAN !