Pétrole : l'Equateur récupère l'exploitation de deux gisements en Amazonie

Quito a repris à son compte l'exploitation de deux gisements opérés jusqu'à samedi dernier par le groupe espagnol Repsol, qui représentent plus de 13.500 barils par jour (b/j). Le pays a extrait en moyenne 479.000 b/j de janvier à novembre 2022.
Vue d'une infrastructure de la compagnie publique pétrolière Petroecuador, près de Nueva Loja, capitale de la province de Sucumbíos, au nord-est du pays.
Vue d'une infrastructure de la compagnie publique pétrolière Petroecuador, près de Nueva Loja, capitale de la province de Sucumbíos, au nord-est du pays. (Crédits : Reuters)

Membre discret de l'Opep, l'Equateur va renforcer sa propre production pétrolière dont il exporte les trois quarts avec la reprise de l'exploitation de deux gisements dans la jungle amazonienne qui étaient contrôlés depuis 1999 par l'espagnol Repsol.

La compagnie publique Petroecuador précise dans un communiqué publié dimanche qu'elle « assume l'exploitation suite à la décision légitime et souveraine de l'Etat équatorien d'annuler les deux contrats de fourniture de services d'exploration et d'exploitation, qui arrivaient à échéance le 31 décembre 2022 ».

Une réserve mondiale de la Biosphère

Petroecuador a commencé à exploiter ces deux gisements, avec une production de 13.533 barils par jour (b/j). Ils se trouvent dans la province amazonienne d'Orellana, située dans l'est du pays, dans une partie du parc national de Yasuni, une réserve mondiale de la Biosphère, où vivent des communautés indigènes. En octobre 2020, l'Equateur s'est opposé à la vente par Repsol de ces gisements à la société canadienne New Stratus Energy.

Le pétrole brut est l'une des principales sources de revenus de l'Equateur, avec une production totale de 479.000 b/j de janvier à novembre 2022. Cela a permis au pays d'exporter 312.400 b/j, ce qui a généré plus de 8,4 milliards de dollars (au prix moyen de 89 dollars le baril), selon la Banque centrale du pays. Ses principaux clients étaient les Etats-Unis, le Panama, la Chine et le Chili.

Commentaires 2
à écrit le 02/01/2023 à 9:48
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A voir si ds quelques années l’Equateur ne fera pas comme le Venezuela qui demande le retour des méchantes compagnies américaines.

le 02/01/2023 à 13:09
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A tous les coups, quand la production se réduira à une peau de chagrin.

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