En 2022, les prix du baril du pétrole ont connu les montagnes russes

Les prix du pétrole restaient stables ce vendredi pour une dernière séance peu représentative d'une année marquée par l'invasion russe de l'Ukraine, les craintes de récession et la pandémie de Covid-19 en Chine, qui ont provoqué de brusques mouvements au fil des mois. Sur l'année, les cours sont en hausse de 7,5% pour le Brent et de 4,2% pour le WTI. Mais ils ont perdu près de 40% de leur valeur par rapport aux pics enregistrés en mars, dans les premières semaines de la guerre en Ukraine.
Les prix du pétrole ont fait du yo-yo tout au long de l'année 2022.
Les prix du pétrole ont fait du yo-yo tout au long de l'année 2022. (Crédits : Reuters)

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, grappillait ce vendredi 0,06%, à 83,51 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février, perdait 0,03%, à 78,39 dollars.

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Sur l'année, les cours sont en hausse de 7,5% pour le Brent et de 4,2% pour le WTI. Mais ils ont perdu près de 40% de leur valeur par rapport aux pics enregistrés en mars, dans les premières semaines de la guerre en Ukraine. Les sanctions visant la Russie, un des plus grands producteurs et exportateurs d'hydrocarbures dans le monde, ont dans un premier temps fait s'envoler les prix, mais « les craintes sur l'approvisionnement ont laissé la place à des inquiétudes sur la demande », rappelle Han Tan, analyste chez Exinity. Les perspectives de récession à travers le monde et les politiques monétaires plus strictes ont pesé sur les prix. « L'année qui vient devrait être favorable pour le Brent, à condition que la reprise chinoise se matérialise », estime l'analyste.

Gaz : « l'Union européenne encaisse la réduction de l'offre venue de Russie »

Du côté du gaz naturel, la référence européenne, le contrat du TTF néerlandais pour livraison en février, cédait 5,46% à 79,25 euros le mégawattheure. Sur l'année, le prix du TTF a augmenté de 12,6%, mais il a été divisé par 4 par rapport aux sommets atteints en mars, à 345 euros. « Contrairement à ce qui était attendu, l'Union européenne encaisse la réduction de l'offre venue de Russie », notent les analystes de Berenberg. « Même si la Russie a fermé plusieurs gazoducs essentiels au fil de l'année, l'UE a remonté ses réserves à 10% au-dessus de leur moyenne », et « l'Europe est bien préparée pour la saison de demande en chauffage ».

En France, la ristourne sur le carburant remplacée dès le 1er janvier par une indemnité réservée aux travailleurs modestes

« On va mettre en place une indemnité carburant pour les Français modestes qui ont besoin de leur voiture pour aller au travail, donc c'est 100 euros pour à peu près la moitié des ménages, ça représente une remise de l'ordre de 10 centimes par litre » à la pompe pour quelqu'un qui parcourt 12.000 kilomètres par an, comme la moyenne des Français, expliquait début décembre Elisabeth Borne, chef du gouvernement. Il s'agit d'une aide versée en une fois, pour 2023, qui concernera les ménages situés dans « les cinq premiers déciles » de revenus, soit un revenu fiscal de référence inférieur à 14.700 euros en 2021. Cette nouvelle aide représente une enveloppe d'environ 1 milliard d'euros.  La ristourne générale sur la taxation des carburants, qui expire le 31 décembre, aura déjà coûté à l'Etat 8 milliards d'euros

(Avec AFP)

Commentaire 1
à écrit le 31/12/2022 à 20:31
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Donc, dès demain, notre carburant, produit visiblement NON essentiel, augmentera automatiquement de 10 cents minimum voire 20 cents chez Total.....donc le GO vendu 1.739 chez Super-U passera à 1.839.......mes amis US eux paient le gallon, $2.59 = 0.7...

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