
Donald Trump a remporté très largement la primaire de l'Indiana, mardi soir, scellant quasiment sa victoire dans la course à l'investiture républicaine. Ted Cruz espérait rebondir dans l'Indiana après la douche froide de la semaine dernière, quand Trump s'était imposé dans les cinq Etats du Nord-Est qui étaient appelés à désigner leurs délégués en vue de la convention de Cleveland cet été.
Mais les résultats sont sans appel: avec plus de 53% des voix, après dépouillement dans la quasi-totalité des districts électoraux, Trump relègue le sénateur ultraconservateur du Texas à plus de 16 points derrière lui.
Trump, le candidat improbable qui déjoue les pronostics
Suite à cette septième défaite d'affilée, Ted Cruz a déclaré qu'il se retirait de la course à l'investiture ne voyant plus de "voie viable vers la victoire".
Avec cette nouvelle victoire, plus rien ne semble pouvoir s'opposer à ce que le milliardaire new-yorkais qui n'a jamais assumé de fonction élective porte les couleurs du Grand Old Party lors de l'élection présidentielle du 8 novembre aux Etats-Unis. Une perspective à laquelle la classe politique et les commentateurs ne prêtaient aucun crédit lorsqu'il s'est lancé dans la course, en juin dernier.
Face à Clinton, Sanders résiste
Du côté du camp démocrate, Hillary Clinton disposait avant l'Indiana de 2.165 délégués et "super délégués" contre 1.357 pour Bernie Sanders. A la convention démocrate de Philadelphie, il en faudra au moins 2.383 pour être investi.
"C'est le 18e Etat que nous remportons et nous tablons sur davantage de victoires dans les semaines à venir", a réagi Sanders à l'annonce de sa victoire dans l'Indiana.
"L'équipe de Clinton pense que cette campagne est terminée. Ils se trompent", a-t-il ajouté.
(Avec Reuters)
Sujets les + commentés