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Donald Trump "a eu raison" d'avoir une position "plus ferme face à la Chine", a déclaré mardi Antony Blinken, le futur secrétaire d'Etat du président élu des Etats-Unis Joe Biden, tout en marquant son "désaccord" sur la stratégie du milliardaire républicain "sur de nombreux points".
"Le principe de base était le bon", a-t-il dit devant les sénateurs au sujet de la fermeté affichée par le gouvernement Trump.
Cet aveu intervient alors que le président américain sortant a lui-même fait de sa stratégie face à la Chine un des points forts de son bilan, à la veille de son départ de la Maison Blanche.
"Nous avons redynamisé nos alliances et uni les nations du monde pour faire face à la Chine comme jamais auparavant", a affirmé Donald Trump lors d'un discours d'adieu qui sera diffusé prochainement selon la Maison Blanche, qui en a publié des extraits.
Antony Blinken a toutefois estimé que cette fermeté devait s'appuyer sur une diplomatie différente par rapport à l'unilatéralisme qu'il a reproché au gouvernement républicain.
"Nous devons faire face à la Chine depuis une position de force, pas de faiblesse", a-t-il plaidé, en assurant que cela impliquait de "travailler avec les alliés au lieu de les dénigrer, de participer et mener les institutions internationales plutôt que de s'en désengager".
Quitter les cénacles multilatéraux "laisse la place à la Chine pour en écrire les règles et les normes et pour animer ces institutions", a-t-il relevé.
Il a aussi expliqué que les Etats-Unis étaient davantage en "position de force" lorsqu'ils "défendent leurs valeurs quand les droits humains sont violés" ou "quand la démocratie est menacée à Hong Kong".
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