Brexit : le gouverment britannique demande plus de souplesse à Bruxelles

Le ministre britannique du Brexit, David Davis a demandé dimanche 20 août à l'Union européenne d'assouplir ses positions afin que les négociations sur la sortie de la Grande-Bretagne du bloc communautaire puissent aboutir à des discussions sur les futures relations entre les deux parties.
Concernant la compétence de la Cour européenne de justice, qui cristallise le ressentiment d'une grande partie des ministres conservateurs partisans du Brexit, David Davis, ministre britannique du Brexit, estime qu'il faut se fonder sur les "précédents" qui n'impliquaient pas une "autorité directe" de cette instance.

Le gouvernement de Theresa May doit présenter cette semaine cinq nouvelles propositions pour dessiner les futurs liens entre Londres et Bruxelles, y compris concernant la manière de résoudre d'éventuels conflits sans "une compétence directe de la Cour de justice de l'Union européenne" (CEJ), a déclaré David Davis, ministre britannique du Brexit. Ce dernier a démandé à l'Union européenne de faire preuve de souplesse en vue de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

"Je crois fortement que les premiers tours de table ont déjà démontré que de nombreuses questions liées à notre retrait étaient inextricablement liées avec nos futures relations", explique-t-il dans le Sunday Times.

"Les deux camps doivent avancer rapidement vers la négociations sur notre futur partenariat et nous souhaitons que cela ait lieu après le Conseil européen en octobre", ajoute-t-il.

Les Européens veulent des "progrès suffisants"

Les Européens continuent de faire valoir qu'ils souhaitent que des "progrès suffisants" soient accomplis dans la première phase des pourparlers sur les droits des expatriés, les frontières avec l'Irlande et la compensation financière attendue de Londres avant d'aborder le problème des relations à venir.

Les dirigeants britanniques font, eux, valoir que la question de la frontière avec l'Irlande et celle des droits dus par Londres ne peuvent pas être réglées tant que ne sont pas discutés les termes des futures relations.

"Il y a des obligations financières des deux côtés qui ne seront pas nulles du fait de notre sortie de l'UE. Nous travaillons à les établir et nous examinons les fondements de la position de l'UE, ligne à ligne, parce que c'est ce que les contribuables attendent de nous", a-t-il poursuivi.

Concernant la compétence de la CEJ, qui cristallise le ressentiment d'une grande partie des ministres conservateurs partisans du Brexit, David Davis estime qu'il faut se fonder sur les "précédents" qui n'impliquaient pas une "autorité directe" de cette instance.

Les Européens soutiennent que la CEJ devra garantir les droits des citoyens européens qui continueront à travailler en Grande-Bretagne après le Brexit, ce que les négociateurs britanniques excluent.

(Avec Reuters)

Commentaires 7
à écrit le 21/08/2017 à 12:38
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Ils veulent quitter l'Europe, alors qu'ils se cassent et nous foutent la paix ! Ah non ? Il veulent garder les avantages (sans les charges) en étant à l'extérieur .....

à écrit le 21/08/2017 à 8:19
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Pas de cadeau a ces parasites qui profitent dec l'UE depuis des années sans contre-partie !

le 21/08/2017 à 9:29
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C'est absolument faux, ce que vous dites car L'UK paye comme tous les autres membres la cotisation annuelle depuis de nombreuses années, et quand on voit ce que la France fait de la gestion du fond Européen, on se dit que ce sont les Élus qui ont un ...

à écrit le 20/08/2017 à 16:32
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Uk va passer de statut membre à partenaire avec le Brexit, évidemment il faudra du temps pour construire ce nouveau statut. Meme pays de l'UE, il faut qu'il y a des contrôles rigoureux aux frontières, toutes les frontières, ce n'est pas les pays de...

le 20/08/2017 à 18:10
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@citoyen ordinaire: tu pourrais parler français ou t'exprimer dans ta langue maternelle pour qu'au moins quelqu'un puisse te comprendre, merci :-)

le 21/08/2017 à 8:22
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@ Patrick ..... a l'évidence vous avez des problèmes aigus de compréhension car , a part un "a" a la place d'un "ait" c'est parfaitement clair !

le 21/08/2017 à 9:32
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Le Français est ma langue maternelle. Ce n'est pas de ma faute si certains sur tribune vous avez des préjugés et si vous orienté plus vers l'extrême droite, c'est votre problème pas le mien.

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