
Le compte à rebours est lancé. La Première ministre britannique Theresa May a formellement déclenché l'article 50 du traité de Lisbonne via une lettre de six pages envoyée au prédisent du Conseil européen Donald Tusk. Devant la Chambre des communes, May a ensuite appelé les députés et le peuple britannique à se "rassembler" pour obtenir "le meilleur accord possible" avec l'Union européenne après le déclenchement du Brexit, soulignant qu'il n'y avait "pas de retour en arrière possible".
"C'est maintenant le moment pour nous de nous rassembler et de travailler au meilleur accord possible", a-t-elle dit devant les députés ajoutant que c'était "un moment historique" et qu'il ne pouvait pas y avoir désormais "de retour en arrière".
Theresa May a également qualifié le sort des citoyens européens vivant au Royaume-Uni de "priorité". "Nous chercherons à garantir les droits des citoyens européens qui vivent déjà au Royaume-Uni... aussi rapidement que nous le pourrons", a-t-elle assuré, alors que cette question a été identifiée comme un des points de blocage avant même le lancement des négociations.
May admet des risques économiques
La Première ministre a admis qu'il y aura "des conséquences", notamment économiques pour son pays. Mais selon elle, "des jours meilleurs" se profilent. Elle a également promis que le Royaume-Uni comptait rester "la meilleure amie" de l'Union européenne à 27 tout en s'ouvrant "au-delà des frontières de l'Europe de l'Ouest".
Dans une déclaration à la presse peu après avoir reçu la lettre de Londres, Donald Tusk a assuré ne pas vouloir prétendre que cette journée était "heureuse", faisant valoir que "près de la moitié" des électeurs britanniques avaient voté pour rester dans l'Union européenne le 23 juin. Nous regrettons que le Royaume-Uni quitte l'UE, mais nous sommes prêts pour la procédure que nous devons désormais suivre", avant de conclure : "Vous nous manquez déjà."
(Avec AFP)
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