Italie : un "non" pour dire "basta" à l'Europe

Le non massif des Italiens à la réforme constitutionnelle de Matteo Renzi révèle l'échec de la politique de réformes promue par la zone euro et, plus généralement, du fonctionnement actuel de l'Europe.
L'Italie a dit "non". Pourquoi ?

La victoire du « non » au référendum italien est sans appel. Près de 60 % des électeurs qui se sont exprimés ont rejeté la réforme constitutionnelle de Matteo Renzi. C'est bien davantage que ce que prédisaient les sondages : le rejet est franc et massif. Et ce rejet touche au cœur de la logique de la zone euro. Evidemment, on peut, comme à chacun des référendums où l'Europe était au centre des débats et où elle a perdu, trouver des voix de contournement pour pouvoir « continuer comme avant » : le débat ne portait pas sur l'Europe et l'euro, Matteo Renzi a trop personnalisé l'enjeu, les électeurs, dans les référendums, répondent, comme le notent dès ce matin un communiqué des presse du groupe des eurodéputés français, dans les référendums « à beaucoup de questions, surtout celles qui ne leur sont pas posées ». Bref, on peut essayer de regarder ailleurs et tenter de tout faire pour contourner le résultat comme après les trois autres référendums perdus par l'UE depuis juillet 2015 en Grèce, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

Pourquoi les Italiens ont répondu à la bonne question

Mais on peut aussi prendre au sérieux la décision nette du peuple italien. Ce « non » pourrait bien être un « non » à la réforme constitutionnelle elle-même. D'abord pour ce qu'elle contenait, ensuite pour ce qu'elle incarnait sciemment. Ce qu'elle contenait d'abord. La réduction du Sénat italien au rang d'une chambre secondaire « à la française » accompagnée d'une loi électorale (« l'italicum ») permettant de dégager des majorités à la chambre, a été perçu par les Italiens comme un déni de démocratie. Depuis vingt ans, l'Italie s'est engagée dans un difficile processus de décentralisation qui était, ici, réduit par un Sénat représentant les régions composés d'élus au suffrage indirect et réduit au rang de spectateur des grandes décisions. Ce renforcement du pouvoir central est mal perçu dans un pays qui s'en méfie naturellement et qui a mis bas en 1992 à la « partitocratie » pour obtenir plus de démocratie, pas moins.

Surtout, chacun savait pourquoi cette réforme était essentielle, pourquoi elle était en réalité « la mère de toutes les réformes ». C'est parce qu'elle était réclamée par les marchés et les autorités européennes. Voici des années que le Sénat est l'élément sur lequel les analystes et les économistes de marché se focalisent : ce serait lui qui empêcherait la « formation d'un gouvernement stable » en Italie. Les Italiens savent parfaitement pourquoi ces pouvoirs extérieurs souhaitent un « gouvernement stable », c'est pour imposer des « réformes » économiques et la politique économique d'ajustement unilatéral de la zone euro. Voici pourquoi ce référendum était bien un référendum sur la zone euro, même et surtout si l'on votait sur le contenu de la réforme elle-même.

L'échec politique de l'UE

La zone euro paie alors ici une série d'échecs. Le premier est politique. Les commentateurs européens ont soigneusement oublié de rappeler un événement qui a été en réalité au cœur de la campagne : le changement de gouvernement du 12 novembre 2011. Ce jour-là, Silvio Berlusconi, président du Conseil, bénéficiant de la confiance de la chambre et du... Sénat, était remercié de facto par la BCE. La Banque centrale menaçait en effet de ne plus soutenir l'Italie sur les marchés si le gouvernement ne changeait pas, si son successeur n'acceptait pas une « politique de réforme » soutenue par une « grande coalition ». Mario Monti, ancien commissaire européen, prit alors les rênes du Palais Chigi, le siège de la présidence du Conseil, dans un moment qui fut interprété par beaucoup comme un coup de force antidémocratique. La politique de Mario Monti fut un désastre qui maintint l'Italie dans sa pire récession de l'après-guerre. C'est précisément cela que les Italiens ont décidé d'empêcher à nouveau ce 4 décembre et voulant conserver un Sénat qui, certes, peut être une source d'instabilité, mais qui est aussi une garantie démocratique minimale contre un nouveau coup de force. La zone euro peut aujourd'hui se lamenter : elle est payée de retour de la monnaie de sa pièce versée voici quatre ans.

L'échec des « réformes »

Le deuxième échec de la zone euro révélé par ce « non » italien, c'est le désastre de la « politique des réformes structurelles » dont la réforme constitutionnelle, rappelons-le, n'avait pas d'autres fonctions que de faciliter la mise en œuvre future. L'Italie n'est pas davantage que la France, le pays « irréformable » que l'on veut bien présenter. Les gouvernements Monti, Letta et Renzi ont procédé à de vastes réformes institutionnelles et économiques. Et le résultat est pour le moins décevant : l'Italie demeure économiquement en panne. Le revenu disponible a reculé depuis 2008 de 12%, le chômage, jadis à moins de 8%, reste au-delà de 11,5% et demeure des plus préoccupants chez les jeunes. L'investissement est faible et l'outil industriel a été fortement réduit. Tout cela alors que le coût salarial a reculé de 5,7 % depuis 2010.  Ces « réformes » n'ont contribué qu'à un affaiblissement de la demande intérieure italienne. Or, Matteo Renzi paie logiquement le prix fort de ce rejet, lui qui s'est présenté comme le chef de file européen de la « réforme » et de la « modernité » et qui est allé vendre en France son « Jobs Act » comme un modèle. Or, le Jobs Act a créé des emplois précaires et souvent mal payés. Surtout, il n'a pas été capable, une fois les subventions massives ôtées, de faire baisser suffisamment le chômage, ce qui est logique au regard de la faible demande intérieure alors précisément que ces emplois créés l'étaient dans les services, donc dans des activités « intérieures ». Pourquoi alors, les Italiens auraient-ils donné un blanc-seing à une politique de réformes aussi peu convaincante.

L'argument du seul « modernisme » ne suffit plus

L'argument creux du « modernisme » ne fonctionne plus, pas davantage que celui qui estime qu'il faut « plus de réformes » lorsque les « réformes » ne fonctionnent pas. Ici, c'est bien encore un des moteurs de la politique européenne qui est mis en cause par les Italiens : celui de l'ajustement unilatéral au sein de la zone euro. L'Italie est une des principales victimes de l'euro : son PIB nominal en euros constants est inférieur à celui de 2000, son PIB par habitant est proche de celui de 1997. Cette stagnation économique s'explique beaucoup par l'aspect non-coopératif de l'Allemagne, souvent un des principaux concurrents de l'Italie. La modération salariale excessive de l'Allemagne en 2000-2010 a pénalisé le secteur exportateur italien, conduisant, grâce à la bulle financière d'alors à une croissance financée par l'endettement privé et public. Puis, l'application de l'austérité a achevé l'incapacité de l'Italie à s'adapter, sauf au prix de sacrifices insoutenables, aux conditions de la zone euro.

Rejet de la stratégie Renzi

Les Italiens sont conscients de cette situation et le « non » est aussi une sanction à la stratégie politique de Matteo Renzi, celle qui considère que les réformes sont un moyen de renforcer l'Italie dans la zone euro et de la faire changer. Le président du Conseil a maintes fois échoué dans ce but : sa présidence européenne en 2014 s'est révélé un désastre et il n'est pas parvenu, comme il l'avait promis à sortir les investissements publics du calcul du déficit dans les critères de Maastricht. Ses nombreux bras de fer avec Bruxelles ont parfois été gagnés, mais ils relavaient surtout du spectacle. Les quelques milliards d'euros gagnés sur le budget n'effaçaient pas les effets des « réformes » ou la paralysie du système bancaire à laquelle conduit l'application de l'union bancaire. Chacun sait en Italie que la seule réforme d'importance de la zone euro est celle où l'Allemagne acceptera de recourir aux investissements publics, y compris de transferts, et de réduire son excédent courant de plus de 8 % du PIB qui asphyxie ses partenaires. Or, les gros yeux de Matteo Renzi et la bonne volonté réformatrice des Italiens n'ont rien changé de ce point de vue. Pourquoi alors accepter une réforme qui inscrirait dans le marbre constitutionnel cette stratégie ? Matteo Renzi a échoué où François Hollande a échoué et où, s'il suit son programme, François Fillon échouera : croire que l'on peut amadouer l'Allemagne avec des réformes ne saurait conduire qu'à des désastres politiques, sans vrai changement pour la zone euro.

Réfléchir sur le « basta » italien

La défaite de la réforme constitutionnelle italienne a donc bien une logique. Et cette logique est le fruit des erreurs répétées des dirigeants européens et italiens. Ce « non » envoyé à la face de l'Europe déchire encore un peu plus le voile de la pseudo-magie des « réformes » et prouve encore un peu plus que la zone euro s'est engagée sur un chemin dangereux. Les Italiens ont dit « basta » à une logique politique et économique à l'œuvre depuis 2010. Traiter ce vote comme un simple risque financier que la BCE devra contenir ou comme une simple crise gouvernementale italienne serait une nouvelle erreur. Le "non" ne conduira pas immédiatement à l'éclatement de la zone euro. Mais détourner la tête ou, encore, une fois, vouloir casser le thermomètre pour casser la fièvre comme le suggérait récemment Jean-Claude Juncker, qui recommandait d'en finir avec les référendum, serait prendre un risque considérable. Jadis le pays le plus europhile du continent, l'Italie est désormais un des plus europhobes. Si la zone euro ne s'interroge pas sérieusement sur les raisons de cette métamorphose, ses jours sont en danger.

Commentaires 87
à écrit le 08/12/2016 à 17:00
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Ah, les fameuses reformes qui ressemblent plus à une régression pour la plupart des salariés , comme l'entrée en vigueur en mars 2015 du"Jobs Act", qui ressemble étrangement à la loi El Khomri ,bon faut dire que cela vient de la commission européenne...

à écrit le 07/12/2016 à 19:23
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ce "non" est un non de lutte de classe. Le peuple italien a compris que l'UE est un club de banquiers occupés à les plumer et à leur enfoncer la tête toujours plus profondément vers le XIXè siècle et dans la regression du niveau de vie et la précarit...

à écrit le 07/12/2016 à 8:27
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Le journaliste na pas encore demissionné ? Il n y a pas eu de catastrophe, la bourse italienne affiche +4.15% et le spread du taux 10 ans italien baisse.

à écrit le 06/12/2016 à 17:20
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Bonjour, Je m'étonne de la non parution de mon commentaire mis en ligne hier...

le 07/12/2016 à 18:27
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MOI AUSSI ....

à écrit le 06/12/2016 à 10:52
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Merci pour cet article intéressant. L'Europe n'est pas une République, ce qui autorise toutes les inégalités... ce n'est bientôt plus une démocratie.

le 07/12/2016 à 19:25
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vous avez compris !

à écrit le 06/12/2016 à 9:06
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Ca fait vraiment beaucoup de NON a l'Europe ...... non ? Cette usine a gaz est réformer de toute urgence et devenir un organisme représentatif de l'émanation des PEUPLES !

à écrit le 06/12/2016 à 0:46
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Le problème de l'Europe, c'est qu'elle n'a pas de gouvernement, mais une simple Commission, qui est aux ordres des chefs d'Etats Européens, qui ont des préoccupations politiques ou électorales nationales et rarement la grande image européenne. Quand ...

le 26/02/2017 à 17:20
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encore un doux rêveur!!! ouvres les yeux

à écrit le 05/12/2016 à 20:12
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"Si la zone euro ne s'interroge pas sérieusement sur les raisons de cette métamorphose, ses jours sont en danger. " Ben, les jours d'un mort ne sont jamais en danger. Et ca m'étonnerait qu'un mort puisse s'interroger, même pas très sérieusement.

à écrit le 05/12/2016 à 18:33
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Les vices de conception de l'Euro frappent les pays les plus divers les uns après les autres ; et la France + l'Italie, ça pèse 38 %, plus que l'Allemagne. C'est comme une bombe avec minuteur embarquée dans la soute de l'avion Europe : les passagers ...

à écrit le 05/12/2016 à 18:13
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il faut arreter avec cette batterie de référendums populistes en europe.nombre d'électeurs n'ont pas les capacités de juger des réformes proposées,les référendumms se terminent en désaveu politique.il y a consensus pour réformer l'europe,il faut une...

le 05/12/2016 à 20:17
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Il faut enfin prendre une décision courageuse: installer durablemnet au pouvoir les élus PS, "ceux qui "ont les capacités de juger des réformes", "les ennemis des pychodrames", avant que la plèbe ingrate et ignorante ne les "pasokise" complètement.

le 06/12/2016 à 0:37
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élu PS continue comme comme si de rien n'était, la téte dans le sable comme les autruches tu vas te prendre une tôle !

le 06/12/2016 à 9:13
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Arretez , VOUS , avec cet emploi ( ... a la mode pensée formatée ! ) du terme "populiste " , dont la signification exacte est de privilégier les intérèts du peuple (d'ou son nom ! ) par rapport a ceux d'une élite , le plus souvent déconne...

le 06/12/2016 à 23:43
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Hassan : 1984, la novlangue.

le 07/12/2016 à 7:52
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Il faut se débarasser des 'élus ps' avant qu'ils ne nous imposent ler EURSS.

le 08/12/2016 à 0:37
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AH AH AH !! les électeurs n'ont pas la capacité de juger !!! AH AH AH... Mais supprimons les électeurs !!! C'est quand même plus efficace que de supprimer les référendums, non ? AH AH AH, ça évitera les psychodrames... quand même... fallait arriver...

à écrit le 05/12/2016 à 18:00
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votre article tranche , Monsieur Godin , il ne correspond pas à la vérité établie ; merci . quand à votre analyse , elle correspond totalement à la mienne (beaucoup moins pointue ). en Italie , comme en France et dans tous les Pays de cette "commun...

le 06/12/2016 à 14:36
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Sauf que la question européenne n'a jamais été mentionée durant la campagne référendaire. Deux seuls sujets ont été vraiment debattue: 1- Renzi a la maison ou au goivernement 2- est ce que la réforme est une dérive autoritaire ou pas (mais meme ca c'...

à écrit le 05/12/2016 à 16:58
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Bien sur, que l'UE ne profite qu'aux allemands, enfin pas aux travailleurs. La fin de l'UE est certaine, car on ne peux pas continuer la politique néo-libérale de Bruxelles. Même les américains, avec Trump sont sur le point de s'en écarter, pour reve...

le 05/12/2016 à 19:01
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"...On va dire que ce n'est pas possible, C'est pourtant ce qu'on fait les allemands de l'ouest à l'ex DDR..." Sauf que dans le cas de l'UE, nous sommes 27 pays à convaincre et qu'il est illusoire d'y parvenir. La seule réponse possible est le Frex...

le 06/12/2016 à 13:59
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Rouvrir les mines de charbon et relancer une industrie lourde ? Fermer les frontières, taxer les produits étrangers ? Nous sommes en 2017 ou en 1934 ? Vous vivez sur Mars?

à écrit le 05/12/2016 à 16:55
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Des euro-grognons peut-être mais pas des europhobes ! Le programme aurait du plaire aux populistes: Moins d'élus, plus de décisions, moins d’impôts. Les électeurs ont eu simplement peur du changement… ou ont manifesté de l'irritation contre Re...

le 26/02/2017 à 17:21
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oui ils sont resté pour bien plus nous plumer !!! puisque c'est nous qui payons pour eux!!! toi ta tout compris!!

à écrit le 05/12/2016 à 16:38
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En Italie « La croissance du Produit Intérieur Brut, qui était relativement forte dans la décennie 1990-2000 est désastreuse dans les années qui suivent l’introduction de l’euro. L’Italie n’a d’ailleurs toujours pas retrouvé son niveau de PIB d’avant...

le 05/12/2016 à 19:06
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Bien sur qu'il est possible de sortir de la zone Euro ! Si l'Euro était une monnaie commune, les banques centrales nationales n'existeraient plus. Allez voir sur upr.fr c'est très bien expliqué. Et c'est un ancien cadre de la BCE qui l'explique !!!

à écrit le 05/12/2016 à 16:34
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Transformer un non à une réforme constitutionnelle à un non à l'Europe est fort. Malheureusement cela ne repose que sur de vagues suppositions. Les italiens ont simplement dit non à une réforme centralisatrice à l'opposé de leur culture de la démocra...

à écrit le 05/12/2016 à 16:18
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le non italien n'a rien a voir le brexit j'ai suivi les debats et a part la ligue du nord - don't on connait les excès - les partisans du non étaient bien plus a discuter du fond de la réforme, de son caractère finalement peu "innovant" et peu effica...

à écrit le 05/12/2016 à 16:10
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Le referendum a fédéré bien des oppositions, qui ne sont même pas cohérentes entre elles, et l'Euroscepticisme (voire l'Europhobie) n'en est qu'une petite composante. L'Italie est malade d'un système politique national corrupteur et corrompu. La j...

à écrit le 05/12/2016 à 15:37
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Cette analyse sur la défaite de Matteo Renzi est d'une partialité abyssale, comme d'ailleurs toutes les diatribes des europhobes de gauche comme de droite, qui au passage ont en commun de n'avoir aucune alternative sérieuse à proposer. Et si la cause...

à écrit le 05/12/2016 à 15:27
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Tout est dit à la fin de l'article dans la phrase surréaliste "Si la ZONE EURO ne s'interroge pas sérieusement...". La Zone Euro n'est pas une Nation mais une simple zone de libre échange à monnaie unique sans gouvernement ni politique commune (soci...

à écrit le 05/12/2016 à 15:23
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M Godin, il faut le dire simplement cette Union européenne nous n'en voulons pas. Comme ils ne veulent rien entendre arc bouter sur leurs privilèges et leur pouvoir ils finiront par perdre leur tête. Ce matin j'entendais un de ces multiples cerveaux ...

à écrit le 05/12/2016 à 15:17
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Le non italien ne veut pas dire non à l'Europe : le titre de cet article est de la pure propagande. On se croirait dans la presse Murdoch : tout ce est bon dans le cochon pour casser l'Europe, et surtout l'Euro, qui emm.... bien les américains et le...

à écrit le 05/12/2016 à 15:09
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L'italie a une industrie plus puissante que la nôtre... Dans le nord à la mentalité autrichienne le quidam moyen est plus riche qu'un Francilien.. Vu de France ce pays ne va pas si mal, je ne vois pas en quoi l'Aquilla ou Amatrice avant le séisme a...

le 06/12/2016 à 1:22
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Comparer Milan ( PIB de 25 M€ ) avec Paris ( PIB de 620 M€ ) ou même Lyon ( PIB de 75 M€ ) ?

le 06/12/2016 à 14:26
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Comparer Paris et Lyon ??? Paris 620 M€ euh...ça va les chevilles ??? c'est pas plutôt la région IDF ??? idem pour Lyon (Grand Lyon) ??

à écrit le 05/12/2016 à 14:55
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« Il reste donc une leçon majeure pour la suite : tout responsable politique qui promet un changement sans remettre en cause l’appartenance du pays à l’Union européenne trompe les électeurs. Cette sortie de l’UE, condition certes pas suffisante mais...

à écrit le 05/12/2016 à 14:22
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Le non italien ne veut pas dire non à l'Europe : le titre de cet article est de la pure propagande.

le 05/12/2016 à 15:30
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Encore des électeurs qui n'ont pas su lire la question et penser voter contre une directive de Bruxelles imposée a l'Italie!

à écrit le 05/12/2016 à 13:42
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le Pays qui joue double jeu depuis dix ans est l'Allemagne, Merkel est convaincue de la faillite de l'Europe, sinon, pourquoi garder 8% d'excédent commercial? Pourquoi ne pas lancer de grand travaux, assurer des services indispensables manquants là ...

le 05/12/2016 à 14:50
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en voila un qui est un diue en comptabilite ... L etat allemand n est pas a 8 % d excedent mais a l equilibre (legerement positif mais c est dans l epaisseur du trait). donc lancer des grands traveaux comme vous le dites c est faire du deficit ou au...

le 05/12/2016 à 14:55
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Argument bidon. Célafauteàlallemagne ! Ok partant de ce postulat, qu'attendent les italiens et français pour réorienter leur exportations de l'Allemagne vers les usa, l'Asie etc.. La France a cru avoir comme pré carré l'Afrique, désormais concurren...

le 05/12/2016 à 16:25
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@CD ce n'est pas la balance commercial mais la balance des paiements qui présente un excédent de 8% . Une balance ce sont des entrées d'argent (les ventes à l'étranger comme vous l'indiquert et des sorties . Si du coté entrée si il est difficile d'e...

à écrit le 05/12/2016 à 13:40
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Peut-on rester décemment dans une dictature de la pensée unique ou l' Union européenne est envisagée et pensée comme un dogme et alors que les italiens adressent à celle-ci le dernier camouflet en date après le Brexit ...? ...

à écrit le 05/12/2016 à 13:26
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Les pays où l'énergie est chère se portent bien. Les pays où l'énergie est bon marché se portent moins bien. Bizarre, vous avez dit bizarre?

le 06/12/2016 à 9:36
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Totalement faux ! Le pétrole est très bon marché en Arabie, et pourtant l'économie se porte très bien. Pareil aux USA : la baisse du coût de l'énergie permet de faire progresser la croissance. L'augmentation du PIB étant fortement corrélée à celle de...

le 07/12/2016 à 11:27
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les carburants, le gaz et l'électricité sont parmi les plus chers d'Europe en Italie (+30% pour le gaz par rapport à l'Allemagne et +20% par rapport à la France, +20% par rapport à la France aussi pour l'électricité). Pour les carburants c'est enviro...

à écrit le 05/12/2016 à 13:11
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En même temps ce n'est pas un référendum sur l'Europe :)

à écrit le 05/12/2016 à 12:13
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Pendant combien de temps va-t-on voir les "élites" nous asséner qu'il n'ya pas d'autre solution que dans l'Europe. de plus en plus de peuples rejettent cette Europe qui n'est faite en réalité que pour la Finance les entreprises et dédaignant le peup...

le 05/12/2016 à 13:21
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J'ai hâte de voir les solutions "dans le national". Les italiens comme les grecs ont leur (grande) part de responsabilité la situation économique où ils sont. De 2000 à 2010 ces deux pays ont vécu comme des cygales, cueillant directement et sans m...

le 05/12/2016 à 14:18
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Vous ne semblez pas comprendre qu'une monnaie ne peux exister que dans une zone homogène, l’Italie, la Grèce, mais aussi la France et d'autre utilisaient la dévaluation pour maitriser la situation économique et perpétuer la compétitivité. C'est cult...

le 07/12/2016 à 11:35
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Mais arrêtez avec ce discours populiste sur les élites. Elles n'existent que parce que les citoyens, par fainéantise ou par incompétence, leur ont délégué leur pouvoir. Et ne rêvez pas, les partis qui surfent sur ce populisme, s'ils parviennent ici o...

à écrit le 05/12/2016 à 12:02
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Dès demain des sondages pour nous affirmer que les européens veulent encore plus d'europe. Fiction fantasmée oligarchique contre réalité des citoyens européens, des vrais, pas de ceux qui soit disant s'y retrouvent dans l'austérité.

le 05/12/2016 à 13:28
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Les Autrichiens eux, ont voté pour l Europe ! Ce n etait pas un sondage !

le 05/12/2016 à 14:51
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Les autrichiens "eux" ont voté contre l'extrême droite voir même peut-être certains pour l'écologie allez savoir mais certainement pas pour l'europe arrêtez de raconter n'importe quoi, merci. Les élections c'est voter pour le mal contre le pire.

le 05/12/2016 à 15:02
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Les autrichiens ont eu peur pour leur image. L'anschluss la guerre a traumatisé les vieux. Rien à voir avec wilders aux Pays Bas ou ici, l'histoire n'est pas la même...

le 05/12/2016 à 15:16
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@papa dox Vraiment ? Pour l'Europe ou contre l'extrême-droite ou les deux ? Difficile de savoir. Alors avant d'affirmer un soutien inconditionnel des Autrichiens pour l'Europe, il faudrait savoir, ce que ce scrutin ne permet pas de dire. Et quelle E...

le 05/12/2016 à 19:21
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@papa doc Permettez-moi de rectifier: "53% des autrichiens ont voté pour l'Europe" Pas vraiment glorieux...

à écrit le 05/12/2016 à 11:59
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Il n'y a jamais d'effets sans causes... Mais il n'y a pas plus aveugle que le sourd qui ne veut pas comprendre... A cela trois explications possibles : . La crétinerie pure et simple (que l'on ne peut totalement exclure...) . Le cynisme ...

à écrit le 05/12/2016 à 11:52
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Il y a URGENCE pour les gouvernements européens, à réagir s'ils ne veulent pas d'un divorce définitif entre l'UE et les citoyens... Quand on voit la place des sujets européens dans les débats de la primaire de la droite, on voit bien que les hommes ...

le 05/12/2016 à 16:56
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C' est la fin, ça sent l' sapin, l' Union européenne mortifère a du plomb dans le cuir, allo 3615, qui n' en veut ....?

à écrit le 05/12/2016 à 11:37
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Nous pouvons comprendre le mouvement d'humeur des Italiens face à des dirigeants Européens qui ont mis trop de temps à réaliser que l'Europe actuelle est un non sens. Cependant il semblerait que les forces politiques qui se mettent en place pour agir...

à écrit le 05/12/2016 à 11:17
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Ce « non » est bien un « non » à la réforme constitutionnelle elle-même : les italiens sont fidèles à leur histoire du refus de tout pouvoir politique central fort et de la défense des identités régionales . L'Allemagne n'est pas plus responsable auj...

à écrit le 05/12/2016 à 11:14
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L'Europe de Bruxelles, l'Europe à l'heure Allemande est atteinte de cécité, elle ne veut pas voir (parce qu'elle ne veut pas les prendre en compte) que derrière les "réformes"il y a...des gens et que ces "gens" ont un bulletin de vote. Juncker, le fé...

à écrit le 05/12/2016 à 11:11
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Les citoyens européens se sont rendu compte que l'institution européenne se transformait progressivement en union soviétique d'inspiration d’extrême droite. La déportation humanitaire des migrants avait pour but de mettre au pouvoir des partis fascis...

à écrit le 05/12/2016 à 11:04
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l'Europe n'a rien à voir la dedans. Il y a eu rejet sur la personne de Renzi et non sur le projet de réforme constitutionnelle. L'Italie baigne dans l'instabilité depuis des années. C'est son DNA.

à écrit le 05/12/2016 à 10:54
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s'ils sortent ils vont avoir des pbs..... bon, cela dit moins que la france car ok ils sont plus endettes, mais hors charge de la dette ils sont a l'equilibre ( ce qui n'est pas le cas de la france) et que leur dette est detenue par les italiens qu'i...

à écrit le 05/12/2016 à 10:54
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Commercialement parlant l'Italie n'est pas étouffée par l'Allemagne. Son commerce extérieur est excédentaire et elle garde des positions industrielles solides par exemple dans le domaine des biens d'équipement.

à écrit le 05/12/2016 à 10:41
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Un article qui met les pieds dans le plat, ça fait plaisir ! Par rapport à l'argument creux du modernisme, voici le titre d'Europe1 concernant le résultat du référendum : Rejet du référendum en Italie : la victoire d'une "résistance au changement"...

à écrit le 05/12/2016 à 10:33
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dans cette affaire l'UE est victime potentielle du résultat et non la cause. La réforme voulue par Renzi avait pour but de guérir l'Italie des défauts de son fonctionnement démocratique, défauts qui ne sont pas causés par l'UE. L'erreur de Renzi a ét...

le 05/12/2016 à 11:19
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@bruno_bd "guérir l'Italie des défauts de son fonctionnement démocratique, " Parce que vous pensez que trop de démocratie c'est un défaut? L'Europe de Bruxelles est anti-démocratique, et c'est elle qui favorise la montée des nationalisme. Au bout ...

à écrit le 05/12/2016 à 10:26
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Une nouvelle fois une excellente analyse de monsieur Godin. De là à ce que les dirigeants européens la lisent et s'en inspirent...

le 05/12/2016 à 11:29
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@lecteur78 Comme toujours de la part de R.Godin. "De là à ce que les dirigeants européens la lisent et s'en inspirent... "Voeu pieu, L'Europe est aux ordres de l'Allemagne et de ses vassaux. L'Europe est aux mains des financiers. L'Europe est aux m...

à écrit le 05/12/2016 à 10:20
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M Godin n a pas tort. Le rejet de l UE est lie a l echec economique. Par contre comme d habitude, M Godin en vient a taper sur la RFA. ET la il se trompe de cible. 1) rien ne dit que si la RFA se met a ouvrir les vannes et faire du deficit, ca va am...

le 05/12/2016 à 10:48
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Ouais, bôf, c'est du Godin pur sucre, concentré d'euroscepticisme et de germanophobie qu'on met à toutes les sauces. Toujours plus prompt à chercher des boucs émissaires ailleurs que de chercher des moyens pour régler ce qui cloche ici ou en Italie. ...

le 05/12/2016 à 12:03
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Demander à la Grèce toujours plus, alors qu'ils ont déjà un budget en excédent, est-ce pour Merkel une preuve de bonne gestion ? pour ce qui est de mr Berlusconi, je pense également que son départ est une bonne chose pour l'italie : mais est-ce à vo...

à écrit le 05/12/2016 à 10:11
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Il serait temps que les pays reprennent leur liberté. Cette UE bruxelloise, technocratique à souhait , dominée par l'Allemagne doit se réformer, devenir plus démocratique. Dans le cas contraire, il est à craindre (ou espérer) qu'elle explose en ple...

à écrit le 05/12/2016 à 10:10
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Une fois n´est pas coutume, je suis d´accord. Mais ma conclusion va plus loin: l´Italie doit sortir de la zone euro pour se redonner un peu d´air et relancer la machine avec une "lire nouvelle". D´autres pays devraient suivre: la Grece, le Portugal...

le 05/12/2016 à 20:29
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La France, pourquoi pas? Celle de Fillon, pas question. Celui-ci se prosternera éternellement devant Schauble, Merkel et leurs successeurs

à écrit le 05/12/2016 à 10:10
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Quand on n'est pas capable de faire des efforts... On se trouve des ennemis !!! C'est ça le populisme ,et on sait ou cela a conduit au siècle précédent. On n'a même pas l'excuse de ne pas savoir !!!! Un mélange de haine et d'incompétence, du national...

le 06/12/2016 à 13:06
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Maduf@ J'ai un peu l'impression que ce que vous dîtes des "populistes" (l'insulte à la mode) pourrait fort bien s'appliquer à vous mêmes: haine, incompétence, ... Par ailleurs, je me trompe peut être, mais la France n'est jusqu'à présent pas tom...

le 06/12/2016 à 13:06
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Maduf@ J'ai un peu l'impression que ce que vous dîtes des "populistes" (l'insulte à la mode) pourrait fort bien s'appliquer à vous mêmes: haine, incompétence, ... Par ailleurs, je me trompe peut être, mais la France n'est jusqu'à présent pas tom...

à écrit le 05/12/2016 à 10:05
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Le investisseurs non pas confiance en des politiques n'ayant pas le soutien populaire! Les "reformes" ne changerons pas cet état de fait!

à écrit le 05/12/2016 à 10:01
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Près de 60 % des électeurs qui se sont exprimés ont rejeté la réforme : le taux d’abstention invalide le jugement!!!

à écrit le 05/12/2016 à 9:57
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Je trouve que votre interpretation est hazardeuse il ne s agit pas d un NO à l Europe mais d un referendum qui concerne seulement la constitution italienne . La presse à sensation a fait paniquer les bourses pendant quelques heures et en suite on est...

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