SEB a fait état lundi soir d'un bénéfice d'exploitation multiplié par plus de deux au titre du premier semestre. Le résultat d'exploitation s'est établi à 141 millions d'euros contre 63 millions d'euros au premier semestre 2009, grâce à une marge opérationnelle en hausse de 58,4% à 168 millions d'euros. Celle-ci a été portée par un rebond de la demande et à une baisse de certaines charges par rapport à un premier semestre 2009 affecté par des provisions pour restructurations.
Pour les six premiers mois de l'année, le résultat net part du groupe est ressorti à 89,3 millions d'euros contre 27 millions d'euros en 2009 pour la même période. Le chiffre d'affaires, publié en juillet, a crû de 13,2% à 1,55 milliard d'euros. Les ventes ont bénéficié d'un effet devises positif et d'une hausse importante de l?activité commerciale.
Pour l'exercice 2010 dans son ensemble, Seb se dit "confiant dans sa capacité à réaliser une croissance de ses ventes et une amélioration de sa marge opérationnelle en ligne avec les attentes des marchés financiers", tout en faisant état "d'une certaine prudence".
Pour les prochains mois, le groupe table "sur une conjoncture globalement favorable en Europe", mais il n'anticipe pas d'amélioration sur le marché américain, alors que la croissance devrait se poursuivre dans les pays en développement. Seb s'attend à une situation "probablement moins favorable sur les devises" et un "renchérissement continu des matières premières".
Le fabricant de petit électroménager s'est dit en mesure d'afficher un résultat annuel conforme aux attentes du marché. "Nous abordons ainsi la fin d'année 2010 avec confiance tout en restant attentifs à l'évolution de l'environnement économique", déclare le PDG de Seb, Thierry de La Tour d'Artaise, dans un communiqué.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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