BNP Paribas dément être en quête d'investisseurs

Baudoin Prot, directeur général de la banque française, dément "formellement" les informations du Financial Times, selon lesquelles BNP Paribas s'apprêtait à solliciter le Qatar et Abu Dhabi, dans le cadre d'une augmentation de capital. Plus généralement, selon le journal britannique, les dirigeants européens semblent prêts à accélérer les plans de recapitalisation des 16 banques qui ont échoué de peu aux stress tests cet été.
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Après le PSG, BNP Paribas? L'état du Qatar, nouveau propriétaire du club de football parisien, serait en passe - comme l'émirat d'Abu Dhabi - d'être sollicité par la banque française, dans la perspective d'une augmentation de capital qui pourrait atteindre deux milliards d'euros, selon un article du Financial Times. Information que Baudoin Prot, directeur général de BNP Paribas, a "formellement" démentie sur les ondes de BFM, jeudi. Et d'insister : "Nous n'avons aucun contact particulier, ni au Qatar ni ailleurs." Pour la bonne raison", a ajouté Baudoin Prot, que "nous n'avons pas besoin d'augmentation de capital."

Axa réaffirme son soutien à la banque

A une levée de fonds, le groupe préfère en effet une réduction - de 10% - de la taille de son bilan. La banque de la rue d'Antin a reçu l'appui d'Axa, son actionnaire à hauteur de 5% environ, qui a réaffirmé jeudi sa "totale confiance" en BNP Paribas, que l'assureur  a qualifiée de "très profitable, solide, extrêmement bien armée pour faire face à la situation actuelle."

L'action BNP chutait encore de près de 4%, jeudi

Depuis plusieurs semaines, les banques françaises, très malmenées en Bourse, répètent à l'envi qu'elles demeurent solides, en dépit de leur exposition à la dette des pays périphériques de la zone euro. Rien n'y fait. Malgré les propos de Baudoin Prot, l'action BNP chutait encore de près de 4% jeudi après-midi, portant son déclin à 28% sur les quatre dernières semaines. L'inquiétude des investisseurs est d'autant plus vive que, mardi, l'Union européenne a opéré une véritable volte-face, en estimant que certaines banques européennes pourraient avoir besoin d'être recapitalisées, compte tenu de la possible faillite de la Grèce et de la dégradation de la note de solvabilité de l'Italie par S&P. 

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