Livret A : "2,5% en 2009, c'est plus intéressant que 4% en 2008"

Pour La Tribune, le patron de la Banque Postale fait le point sur l'évolution du marché du Livret A, placement préféré des Français, depuis son ouverture à la concurrence début janvier.

La Tribune : Voilà deux semaines que tous vos concurrents peuvent distribuer le livret A. Votre stratégie, très offensive pour accroître votre portefeuille, a-t-elle porté ses fruits ?

 

Patrick Werner : Nous avons préparé très activement cette généralisation, dès 2007 et encore plus fortement en 2008, avec une action baptisée "Livret A puissance 10". Les objectifs étaient d?équiper en Livret A ceux de nos clients qui n?en avaient pas encore et de faire en sorte que ceux qui en avaient un ne soient pas tentés de le transférer dans une autre banque. Ce plan a bien fonctionné : en 2008, nous avons ouvert 1.050.000 nouveaux livrets A. Jusque-là, le nombre d?ouvertures tournait autour de 350.000 par an. Mais nous avons aussi fait une très bonne année avec notre offre d?assurance vie, le principal produit d?épargne longue. Nous considérons donc que nous abordons cette nouvelle phase du 1er janvier 2009 dans les meilleures conditions possibles. Même si dans le dernier trimestre 2008, nous avons vu monter un petit peu le nombre de fermetures de livrets A : grosso modo, l?augmentation est de l?ordre de 15.000 à 20.000 par mois, sans doute du fait des offres de pré ouverture lancées par les banques. Mais ces chiffres doivent être comparés à un stock de 21 milliards de Livrets A.

 

Et depuis le 1er janvier ?

 

Au 12 janvier, 2.800 livrets A ont fait l?objet d?une demande de transfert, c?est très peu. Mais nous ne sommes qu?au début. Il serait donc tout à fait prématuré d?en tirer des conclusions définitives.

 

Certains estiment qu?on pourrait atteindre les 30% de transferts

 

J?ai toujours dit que nous ne ferions pas de prévisions sur les effets de la réforme du livret A. Pourquoi ? Parce que nous ne savons par exemple quel effet aura le nouveau taux du livret A au 1er février sur le comportement des épargnants. Ni non plus quelle sera réellement l?ardeur mise par les réseaux concurrents pour collecter du livret A.

 

Justement, cette ardeur est importante.

 

Pour le moment, nous ne voyons pas de vague de fond. Notre concurrent le Crédit Agricole affirme avoir ouvert 2 millions de livrets et en avoir transféré 200.000? Mais je le répète, nous n?avons pas ressenti un ralentissement des ouvertures, y compris sur la fin de l?année. J?incite par ailleurs les épargnants à bien lire les offres qui leur sont faites. On en voit fleurir avec des chiffres en grands caractères, très attractifs, mais quand on lit le détail des offres en plus petits caractères, on s?aperçoit que ces offres sont extraordinairement limitées dans le temps. Et parfois en montant aussi.

 

La chute du taux du livret A vous inquiète-t-elle ? Après avoir atteint un niveau historiquement haut à 4%, à partir du 1er février, sa rémunération va être très basse.

 

Non. 2,5%, Cela reste élevé par rapport à l?inflation. En termes économiques, c?est même un taux plus intéressant que les 4% de 2008, puisque l?inflation atteignait alors près de 3,5%. Mais il y a la psychologie de l?épargnant qui, lui, voit le taux divisé par près de deux. Autre point capital : la hiérarchie des taux d?intérêt entre les produits. En 2008, l?épargne immédiatement disponible était pratiquement aussi bien, et parfois mieux, rémunérée que l?épargne longue ?assurance vie, plan d?épargne logement. C?est une situation tout à fait singulière. Il eût été dangereux qu?elle perdure. La France a besoin d?épargne longue. Donc la baisse des taux courts restaure une hiérarchie qui rend à l?épargne longue un avantage de rémunération tout à fait significatif. L?assurance vie à 3,5%-4% pour les contrats en euro et les livrets réglementés à 2,5%, cela redonne clairement tout son sens à l?épargne longue, qui ne l?avait d?ailleurs jamais complètement perdu.

 

La peur de l?avenir va-t-elle inciter les Français à épargner davantage ?

 

A priori, le taux d?épargne des Français devrait se maintenir en 2009, à plus de 15%. Mais ce qui caractérise fondamentalement l?année 2009, c?est l?incertitude. Quelle sera la profondeur de la crise économique ? Sa durée ? Comment les Français vont-ils arbitrer entre épargne et consommation ? A fortiori si le pouvoir d?achat global est affecté -ce qui n?est pas le cas pour le moment. D?ailleurs je suis frappé que tout le monde dise que nous traversons une crise grave alors que notre pays continue à avoir un bout de croissance, que le pouvoir d?achat progresse et que ses habitants font des enfants. Ce sont là des éléments extrêmement intéressants pour l?avenir.

 

En période de crise, les gens privilégient la sécurité, la tranquillité, la liquidité à la rémunération, non ?

 

Disposer d?un contrat d?assurance vie en France dans une compagnie comme CNP Assurances, c?est une sécurité absolument parfaite. Le sujet, c?est plutôt l?engagement plus long que suppose l?entrée dans un contrat d?assurance vie, dans un plan d?épargne logement ou dans un PEA. Mais l?assurance vie française a un régime contractuel formidable, puisque, si on a vraiment besoin de son argent, on peut obtenir des avances ou procéder à des rachats partiels non fiscalement pénalisants, le tout sans casser son contrat.

 

Une assurance vie à 3,5 ou 4% c?est donc un concurrent redoutable face à un livret A à 2,5% ?

 

Ce sont deux produits qui répondent à des besoins différents : épargne de précaution disponible pour le Livret A, financement de projet ou de retraite à plus long terme pour l?assurance vie. Mais l?épargne longue sous forme d?assurance vie n?est pas si rigide, d?autant plus que beaucoup de contrats d?assurance vie ont atteint ou dépassé la maturité fiscale.

 

La campagne de publicité a-t-elle contribué au succès du livret A ?

 

Sûrement. Ce que j?appelle le "soulèvement" des postiers en faveur de leur livret A a eu un effet considérable. Pour la première fois, le 1er septembre, nous avons mis les ouvertures de Livret A entre les mains des guichetiers. A partir de cette date, dans notre réseau, un livret sur quatre a été ouvert par un guichetier et nous comptons 35.000 guichetiers?

 

Ont-ils été intéressés à cette action ?

 

Ce qui les a motivés, c?est la défense de leur entreprise et de leur livret A, qui est un produit très particulier, précisément chez les distributeurs historiques. Ils ont été mus par la défense du livret A et par la fierté de participer à quelque chose de très fort. Du jour au lendemain, il y a eu des affiches partout? Incontestablement, cette campagne a joué un rôle. Bien sûr, nous avons été aussi aidés par les 4% de rémunération, mais n?oublions pas quand même que, dans le même temps, il existait des produits d?épargne disponible de bilan dont certains donnaient beaucoup plus en termes de rendement facial et à peu près la même chose en termes de rendement net d?impôts. En 2008, quelque 70% de l?épargne financière du marché est allée vers des produits d?épargne disponible ou d?épargne courte. C?est unique sur le marché ! D?habitude, l?assurance vie représente 50% ou plus. 2008 a donc été très atypique.

 

La crise ne vous a-t-elle pas profité du fait de votre statut ?

 

La crise a validé notre modèle, c?est incontestable. Nous apparaissons comme ultra sûr, mais aussi comme le moins cher. Et comme une banque totalement fiable : zéro subprime, zéro actif toxique, zéro Madoff. Quelle banque peut en dire autant ? Et contrairement à ce que j?entends ou lis ici et là, ce n?est pas du tout parce que nous n?étions pas en position de faire des bêtises, au contraire ! En termes de bilan, nous sommes les plus gros placeurs de liquidités. Lorsque nous avons créé la banque, nous aurions très bien pu commettre des erreurs en souscrivant des produits qui auraient poussé nos rendements, mais qui se seraient avérés ensuite terribles.

 

Pourquoi ne l?avez-vous pas fait ?

C?est une question de terme d?appréciation et donc de mode de gestion. Nos grands concurrents sont cotés et ils doivent délivrer des résultats rapides. Nous, nous avons des impératifs de rentabilité, c?est absolument évident, mais en même temps, nous sommes dans une stratégie longue, la même depuis dix ans. Nous ne jouons pas de coups, nous misons sur la régularité, la pérennité, l?amélioration régulière de la rentabilité de nos opérations dans le cadre d?une gestion qui se veut maîtrisée. Ce qui ne veut pas dire que nous ne soyons pas touchés, comme tout le monde, par la crise qui affecte la valeur des actifs les plus classiques.

 

Justement, toutes les banques ont souffert en octobre, novembre, décembre dans leur gestion. Pas vous ?

 

En 2008, nous sommes en collecte positive sur nos OPCVM de particuliers et en collecte très largement positive sur nos OPCVM d?entreprises?

 

Votre activité va se diversifier avec le crédit à la consommation. Où en est votre accord avec la Société Générale ?

 

Les choses se passent comme prévu et en très bonne collaboration avec notre partenaire. Les accords définitifs vont être soumis aux instances représentatives du personnel de chacun des deux groupes. Le lancement reste prévu pour le dernier trimestre 2009 avec le démarrage d?un test, puis un déploiement en tache d?huile.

 

Cela ne tombe-t-il pas à un moment difficile ?

 

Non, parce que pour l?ensemble de nos canaux et de notre réseau, notre arrivée sur le marché se fera au premier trimestre 2010. Ce pourrait même être un bon timing. 2008 a été difficile, il n?est pas impossible que 2009 le soit aussi alors que 2010 sera probablement l?année d?un redémarrage de la consommation.

 

Prévoyez-vous de faire des offres sur Internet ?

 

Nous commercialiserons sur tous les canaux, d?emblée. Cela correspond à la demande de nos clients. Le vrai multi canal ne consiste pas à offrir soit le réseau, soit Internet soit le téléphone. Un client peut se renseigner sur Internet et avoir envie de signer chez le conseiller.

 

Ceux qui vont distribuer ces crédits à la consommation bénéficieront-ils d?une formation particulière ?

 

Quand, fin novembre 2007, le gouvernement nous a donné le feu vert, Mme Lagarde, par écrit, a attiré l?attention de la Banque Postale sur la question du surendettement ?prévention et gestion des cas de surendettement. Je rappelle que, sur quatre personnes en situation de surendettement, trois sont tombés en surendettement à la suite d?un accident de la vie. Ce qui signifie qu?elles n?étaient pas surendettées au moment où elles ont souscrit le crédit. Nous nous devons donc d?être totalement exemplaires à cet égard. La prévention et la gestion du surendettement ont été un point majeur dans l?organisation de la consultation que nous avons faite, dans les critères d?appréciation des offres et, maintenant, dans la mise en place de notre co-entreprise et de ses méthodes. Nous sommes de vrais spécialistes du traitement des personnes modestes.

 

Le crédit aux entreprises est également à l?ordre du jour pour la Banque Postale. Combien êtes-vous prêts à payer pour reprendre la Banque Palatine aux Caisses d?Epargne ?

 

Je ne fais pas de commentaires sur un dossier en cours. Pour autant la question du crédit aux entreprises fait partie de nos sujets stratégiques. Toutes les grandes banques de détail françaises ont une activité entreprise significative, mais, chez nous, elle ne représente que 5% du produit net bancaire. Car si nous gérons les flux, les moyens de paiement, la trésorerie et l?épargne salariale, nous ne proposons pas de crédits aux entreprises. Par ailleurs, les règles de centralisation du livret A et livret de développement durable viennent de changer. Une part prédominante est centralisée à la Caisse des dépôts pour couvrir les besoins du logement social et une autre part, non centralisée, qui pourra atteindre 30%, comporte des contraintes d?emploi des fonds : 80% au moins doivent financer des crédits aux PME et 10% au moins des investissements d?économies d?énergie. Nous espérons conserver l?essentiel de notre encours de livret A, soit près de 60 milliards d?euros. Nous devons donc nous interroger sur l?emploi de 30% de cette somme, sachant que, si nous ne le faisons pas, elle devra être centralisée à la Caisse des dépôts, avec des taux de rémunération très fortement abaissés.

 

Et donc ?

 

Nous avons toujours eu pour principe de ne jamais nous engager dans une activité sans disposer des équipes professionnelles, des systèmes de gestion et d?information solides, d?une organisation appropriée? Or l?organisation de la Banque Postale est essentiellement axée vers le particulier. C?est la raison pour laquelle nous nous intéressons à tout ce qui peut compléter notre panoplie.

 

 

Pour ce qui est de l?assurance dommages, où en êtes-vous de la sélection de votre partenaire ?

 

Nous déroulons le processus prévu, qui est de même nature que pour le crédit à la consommation. Nous sommes dans la phase où nous travaillons de manière très approfondie avec les candidats, pour qu?ils nous connaissent et que nous les connaissions mieux, parce qu?ils vont s?engager avec nous sur le montage d?une co-entreprise dans laquelle nous serons majoritaires. Pour entrer dans cette co-entreprise qui va porter tous les contrats d?assurance dommages que nous commercialiserons, le partenaire a besoin de savoir à qui il s?adresse, de quoi nous sommes capables, qui sont nos clients, de connaître notre mode de distribution? Nous avons aussi des questions à poser. Nous menons en quelque sorte des "due diligences" d?un genre particulier puisqu?il ne s?agit pas d?acquérir ou de vendre, mais de savoir de quoi chacun est capable.

 

Il n?y a pas de profil privilégié ? On dit Groupama bien placé?

 

Il n?y a aucun profil privilégié. Nous examinerons les offres.

 

Quand seront-elles être remises ? C?était prévu pour février ?

 

Nous n?avons jamais communiqué sur un calendrier précis. Je ne veux pas être contraint par le temps. Les offres nous seront rendues dans les mois à venir. Cela fait dix-huit ans que la loi a dit que nous pouvions faire de l?assurance, sous toutes ses formes et nous ne l?avons pas fait, faute d?autorisation. Alors trois mois de plus ou de moins.

 

Quand voulez-vous être en prêts à distribuer de l?assurance dommages ?

 

Le plus vite possible mais nous voulons faire les choses de façon totalement professionnelle. Nous avons démarré la prévoyance en 2000 ; en 2001, j?entendais que cela ne marchait pas ; aujourd?hui nous sommes le troisième bancassureur français. La construction d?un fonds de commerce, même à partir d?une base de clientèle importante comme la nôtre, même avec des moyens importants, prend toujours du temps.

 

Il était question que CNP reprenne l?activité assurances de Natixis, que savez-vous de ce dossier ?

 

Natixis a retiré l?entreprise de la vente. Le dossier n?est plus sur le marché?

 

S?il était sur le marché, y seriez-vous favorable ? Cela demanderait une augmentation de capital pour le maintien de votre participation. Y seriez-vous prêt ?

 

La question ne se pose pas. Mais je rappelle que la Banque Postale a énormément de choses à faire. Tout est affaire de priorité. A fortiori quand cela nécessite des apports de fonds propres.

 

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Commentaires 15
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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mais moins que 4% en 2009 !!!!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Constatons que le coup de pouce ne durera désormais que trois mois au lieu de six, puisque dans ses recommandations la banque de France a proposé que le taux soit revu en mai prochain et non plus en aout.Proposition aussitot adoptée .... En mai quel ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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C'est reposant : bon sens, sagesse, humilité. Voilà qui change des rodomontades et autres coups de menton auxquels on est plus souvent habitué. Et de quoi réléchir plutôt que se fier aux apparences : oui, 2,5% en 2009, ce pourrait être mieux que 4,5 ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Toujours ce logement social à financer ! Si le gouvernement n'était pas irresponsable, il mettrait en place un plan démographique. Ce plan permettrait de stabiliser la population par un solde net des flux migratoire = 0 et une responsabilisation des ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Monsieur Werner connaitrait-il deja les chiffres de l'inflation de l'annee a vennir pour qu'il se permette l'affirmation du titre de cet entretien? Chapeau...a moins que 2.5% e 2009 soit vraiment moins que 4% en 2008...ceteris paribus...y compris l'i...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Une grosse paille dans l'article, il y a 21 millions de livrets A à la Banque Postale et non 21 milliards.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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C'est beau la pub ! La CNP m'a volé la moitie de mon epargne de 38 années, grace a un ce fameux petit alinéa en petites lettres ! Faites bien attention a votre epargne longue duree: les desillusions y sont tardives et plus graves !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Apres la baisse des taux ,il faudra bien payer les liquidités données aux banques par un retour de l'inflation a des taux tres elevés et les petits epargnants devront eponger les surplus.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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FL me gonfle avec ses théories démographiques foireuses qui polluent un maximum tous les articles de ce site !!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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4% moins (par exemple) 1% d' ISF = 3% 2,5 % moins 1% = 1,5% _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Je suis de l'avis de DTC, il faut que la population augmente toujours, que l'on développe la construction, l'automobile, les camions,...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Qui a dit que tout doit toujours augmenter? La theorie n'est peu être pas forcément bien exposée mais elle n'est pas foireuse.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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FL, vous êtes ridicule !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ce genre de discours comme d?habitude c?est du pipo. Publicités mensongères. Racolage téléphonique. Ne respecte pas les sensibilités de ses clients. Arnaques. Faux arguments. En cas de problèmes ne répond pas. Slogan et objectif : Ne pas avoir d?éta...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Michel a raison ! tout est pipo, je sais aussi de quoi je parle, j'y ai travaillé dans cette banque, il faut placer un max de produits à chaque rdv, de la prevoyance, des assurance vie avec de la bourse... et surtout la méthode de vente imparable qui...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L?histoire de l?économie, qui fut longtemps réduite à celle de la monnaie, se résumerait-elle à un retour aux valeurs d?origine ? voici le grand retour des placements de « bon père de famille », l?or et le livret d?épargne ! En janvier, les Français ...

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