Les marchés saluent l'alliance entre Société Générale et Crédit Agricole dans la gestion d'actifs

Ce nouvel acteur majeur se situera au 4ème rang européen et au 9ème rang mondial de la gestion d'actif. Yves Perrier, actuel patron de Crédit Agricole Asset Management, a été désigné pour présider la société commune qui vise la Bourse à un horizon de 5 ans.

Après avoir uni leurs forces dans les métiers du courtage, Crédit Agricole et Société Générale viennent de publier les bans d'une nouvelle alliance. Confirmant les informations parues ce lundi matin dans "La Tribune", les deux banques annoncent avant l'ouverture des marchés financiers le rapprochement de leurs filiales de gestions d'actifs, à savoir CAAM (Crédit Agricole Asset Management) et SGAM (Société Générale Asset Management). 

Les discussions - déjà révélées par la Tribune dans son édition du 21 janvier - ont été finalisées au cours du week-end, débouchant sur la signature d'un accord de définitif d'association exclusive entre les deux entités. Ce nouveau pôle comprend 100% des activités du groupe CAAM auxquelles la Société Générale apporte ses activités de gestion européennes et asiatiques et 20% de TCW , sa filiale de gestion d'actifs aux Etats-Unis.
 

D' après le communiqué commun, ce nouvel acteur majeur se situera au 4ème rang européen et au 9ème rang mondial. Il sera détenu à 70% par Crédit Agricole S.A et à 30% par Société Générale. L'ensemble de ce périmètre représente, au 30 septembre 2008, 638 milliards d'euros d'actifs sous gestion,
générant plus de 1,8 milliard d'euros de produit net bancaire5 et 0,9 milliard d'euros de résultat brut d'exploitation.

Yves Perrier actuel patron de CAAM a été désigné pour présider la société commune. Cette nouvelle société de gestion d'actifs pourrait être introduite en bourse à un horizon de 5 ans.
 

La Bourse de Paris a salué cette annonce par une vive progression des titres des deux banques. L'action Société générale, après avoir été provisoirement réservée à la hausse, s'est adjugé 11,03% ce lundi à 30,25 euros tandis que celle de Crédit agricole SA a gagné 16,29% à 8,81 euros. "Ce mouvement, s'il n'est pas exempt de difficultés opérationnelles, nous paraît cependant un gage supplémentaire de la mobilité de la SG et de Casa dans la crise actuelle", relève Pierre Chédeville, analyste chez CM-CIC Securities, dans une note de recherche, citée par l'Agence Reuter.  Et de poursuivre: cette opération est "un gage supplémentaire de SG de vouloir rester indépendante", poursuit-il, en expliquant que ce type de partenariats peut constituer "une défense solide contre les OPA hostiles".

 

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Commentaires 6
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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NATIXIS EN DEVENIR, voila une combine inventée de plus pour mieux enfumer encore un peu plus nos gouvernants qui sont rendus ivres par les hauts fonctionnaires.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Et les ACTIFS POURRIS EN RUSSIE de la Société Générale, 1ère QUESTION : comment sont ils provisionnés dans ses comptes ? 2ème QUESTION : Les comptes de la Société Générale sont ils sinceres ? 3ème QUESTION : Les aides de l'ETAT serviraient ils à renf...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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quand on ne sait pas quoi faire, on fusionne, comme cela on sécurise les parts de marchés, on tue la concurrence. on prend en otage les pouvoirs publics. si on chute, on chute ensemble et c'est la plèbe qui paiera ... si on gagne, on gagne mais pas l...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Excellente question que celle des actifs pourris de la SG en Russie. Elle prend l'eau en perdant Mr Citerne qui présidait cette affaire alors même que la valorisation initiale a été une immense arnaque des banquiers de la société générale qui n"ont p...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Que deviennent les clients de la SG?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Que deviennent les clients de SG dans cette fusion?

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