Une nouvelle fois Bank of America dément les rumeurs d'augmentation de capital. La première banque américaine par les actifs a ainsi indiqué ce lundi qu'elle ne préparait pas une levée de fonds de 10 milliards de dollars, qualifiant de "complètement inexactes" les informations publiés ce dimanche par le Financial Times.
Le quotidien britannique affirmait que l'établissement de Caroline du nord, devenu leader du secteur après le rachat de la banque d'affaires Merrill Lynch, pourrait être amené par les autorités américaines à lancer une telle opération pour renforcer ses fonds propres, s'il ne parvenait pas à les convaincre de sa solidité financière et de sa capacité à résister à la dégradation de la conjoncture, contrairement aux résultats des tests de résistance effectués ces dernière semaines et dont les résultats doivent finalement être révélés ce jeudi (cela fait plusieurs jours qu'on les attend).
Tout comme Citigroup, "Bank of America et deux autres banques (Wells Fargo et PNC Financial) vont tenter ce lundi de convaincre le Trésor et la Réserve fédérale que les conclusions des 'tests de résistance' concernant leur santé financière sont trop pessimistes", écrivait ainsi le Financial Times.
D'autres banques pourraient également être concernées, la moitié des 19 banques ayant passé le test selon Standard & Poor's. De son côté, Morgan Stanley avance les noms des grandes banques régionales SunTrust, KeyCorp et Regions Financial.
En Bourse, Bank of America et Citigroup ont respectivement pris 19,31% à 10,38 dollars et 7,74% à 3,20 dollars. Quant aux titres de Wells Fargo et PNC, ils ont progressé de 23,30% à 24,18 dollars et de 14,36% à 43,25 dollars. L'ensemble des valeurs bancaires ont profité de commentaires optimistes de l'investisseur Warren Buffett.
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