Goldman Sachs multiplie son bénéfice par quatre

La banque d'affaires américaine dépasse les prévisions des analystes avec un résultat net de plus de 3 milliards de dollars au troisième trimestre, notamment grâce à sa faible exposition aux risques de crédit.
(Crédits : <small>Reuters</small>)

Une fois encore, Goldman Sachs fait mieux que prévu. Au troisième trimestre, la banque américaine a dégagé un bénéfice net de 3,03 milliards de dollars, soit 5,74 dollars par action. L'établissement dépasse le consensus (4,24 dollars) de 25%. Surtout, son profit est près de quatre fois plus élevé que les 810 millions de dollars enregistrés en 2008 à la même période. Pour les analystes, il s'agit d'une "excellente performance, même si elle est moins bonne qu'au deuxième trimestre".

Signe d'une reprise de l'activité de la banque, malgré une conjoncture toujours difficile, son produit net bancaire, l'équivalent du chiffre d'affaires, a plus que doublé, à 12,4 milliards de dollars. Il a été tiré par les activités de "trading" et d'investissement, qui ont, à elles seules, rapporté 8,8 milliards de dollars, contre 2,4 milliards un an plus tôt.

Le bémol de ce bilan apparaît lorsqu'on le compare avec celui, record, du deuxième trimestre. Si le bénéfice a progressé de 11% d'un trimestre sur l'autre, l'activité, elle, a rapporté 10% de moins. Goldman Sachs explique cette situation par un effet de saisonnalité, le mois d'août étant traditionnellement peu propice aux affaires.

Surtout, l'activité perdante de ces trois derniers mois semble être la banque d'investissement. Son chiffre d'affaires a chuté de 31% sur un an et de 38% par rapport au deuxième trimestre 2009, à 899 millions de dollars. Pour les analystes, la banque a souffert d'un "retournement de confiance", mais il n'y aurait pas à s'inquiéter, les "carnets de commandes" étant pleins.

Contrairement à JPMorgan, Goldman Sachs n'a pas eu besoin de passer des provisions pour se prémunir contre les risques de crédit. La banque new-yorkaise n'était exposée qu'à l'immobilier et elle a considérablement réduit son exposition ces derniers mois. Dans le même temps, elle a considérablement amélioré ses ratios de solvabilité. Le ratio common Tier One est passé de 10,9% en juin à 11,6% fin septembre, quand celui de JPMorgan, déjà élevé, atteint 8,2%.

(retrouvez le communiqué de Goldman Sachs).

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Commentaires 3
à écrit le 15/10/2009 à 13:03
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La crise est donc bien finie comme nous l'avait dit notre Président. Il était temps que nous tous puissions recommencer à faire des affaires dans le calme et la sérénité.

à écrit le 15/10/2009 à 11:11
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osef

à écrit le 15/10/2009 à 11:08
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Et encore, ils n'ont pas le fils Nagy Bosca à la présidence.

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