Barclays, deuxième plus grosse banque britannique, annonce ce mardi un bénéfice net en baisse de 54% au troisième trimestre à 1,08 milliard de livres (1,2 milliard d'euros) contre 2,33 milliards l'an dernier. Une baisse imputée au contexte économique et notamment à la hausse du chômage qui, selon l'établissement bancaire, a entraîné une augmentation du nombre de ménage insolvables.
Au troisième trimestre, les provisions pour créances douteuses sont en hausse de 63% à 1,4 milliard de livres
Sur les neuf premiers mois de l'année, Barclays annonce une baisse de 29% de son bénéfice net part du groupe, à 2,73 milliards de livres et une augmentation de ses créances douteuses de 65% à 6,214 milliards de livres.
Les dépréciations d'actifs ont néanmoins fortement baissé, passant de 452 millions de livres au troisième trimestre 2008 à 254 millions sur la même période en 2009.
Fin septembre, le ratio de solidité financière "Tier core 1" s'élève à 8,8% et le ratio "Tier 1" à 11,7%, identiques à ceux de la fin juin.
Le directeur général de l'établissement John Varley s'est cependant félicité dans le communiqué "de la forte dynamique du chiffre d'affaires, particulièrement chez Barclays Capital, qui a permis d'obtenir une solide rentabilité sur les trois premiers trimestres de 2009, une performance qui montre la solidité et la diversification de notre portefeuille d'activités".
Pour le reste de l'exercice, la banque annonce des dépréciations "qui devraient être proches de l'extrémité inférieure de la fourchette du consensus, comprise entre 9 et 9,6 milliards de livres".
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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