La grande banque italienne UniCredit a subi en 2009 une chute de 57,6% de son bénéfice net à 1,702 milliard d'euros. Elle explique qu'il a été plombé par une lourde dépréciation de la valeur de son portefeuille de crédits de 8,313 milliards d'euros soit plus du double du montant enregistré en 2008 (3,7 milliards).Sur le seul quatrième trimestre, le bénéfice net a baissé de 26,5% à 371 millions d'euros.
Le résultat opérationnel du groupe a en revanche progressé de 20,3% à 12,248 milliards. Le produit net bancaire (PNB, équivalent pour les banques du chiffre d'affaires) a augmenté de 2,6% à 27,572 milliards.
L'établissement est tout de même contraint de céder quelques trésors. Il annonce qu'il va vendre ses 2,84% du grand assureur transalpin Generali. Un symbole du débouclage des nombreuses et complexses participations croisées que connaissait jusque là la finance italienne.
La direction propose tout de même de reprendre la distribution d'un dividende en cash aux actionnaires (de 3 centimes d'euros par action), interrompue l'an dernier avec la crise au profit d'un dividende en actions.
Des rumeurs de tensions au sein de la banque circulaient ces derniers jours. Son mythique patron Alessandro Profumo aurait menacé de partir si son plan de réorganisation ne recevait pas l'aval des actionnaires.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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