Axa a trouvé un repreneur de luxe pour sa filiale chinoise Taikang Life

C'est Goldman Sachs qui était derrière le consortium acquéreur des 15,6 % détenus par le groupe français au capital du 4eme assureur vie chinois. La banque d'affaires américaine va conserver 12 % de Taikang, qui doit s'introduire en Bourse l'année prochaine.
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Axa avait annoncé le 11 mars avoir obtenu l'accord du régulateur chinois des assurances pour céder sa participation de 15,6 % dans Taikang Life, le 4e assureur vie chinois, pour 1,2 milliard de dollars (834 millions d'euros). Mais le groupe français avait ménagé le suspense en se bornant à indiquer que l'acheteur était "un consortium composé d'actionnaires nouveaux et déjà présents".

Un petit mois plus tard, l'affaire s'est décantée : c'est Goldman Sachs qui était à la tête de ce consortiumcomme l'a annoncé l'agence Reuters ce vendredi matin. La banque d'affaires américaine va conserver 12 % de Taikang Life, pour environ 900 millions de dollars. 

Cet achat permet au géant de Wall Street de prendre pied sur le premier marché mondial de l'assurance, et ouvre la voie à l'introduction en Bourse de Taikang, prévue l'année prochaine. AXA avait accepté le mois dernier de vendre ses 15,6% du capital de Taikang à un groupe d'investisseurs, pour un total de 1,2 milliard de dollars (834 millions d'euros).

Le solde des titres cédés par le français a été racheté par China Guardian Auctions et New Deal TEDA Investment, a précisé sur son site internet la Commission chinoise de régulation des assurances (CIRC).

Taikang Life, qui dispose de 44 milliards de dollars en actifs et de 54 millions de clients en Chine, souhaite s'introduire en Bourse afin de financer son développement. Selon Crédit Suisse, le marché chinois de l'assurance-vie devrait croître de 20% par an au cours des dix prochaines années.

Quant à Axa, il a désormais les mains libres pour développer son partenariat, annoncé fin octobre, avec la banque ICBC et China Minmetals au sein de la joint-venture Axa-Minmetals Insurance Co, dont le groupe français détient 27,5 %. La loi chinoise n'autorise en effet les investisseurs étrangers à détenir qu'une seule participation dans le secteur de l'assurance-vie.

 

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Commentaires 2
à écrit le 14/04/2011 à 9:15
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J'ai lu cet article avec intérêt mais souhaitais cependant faire une remarque concernant l'emploi de l'anglicisme « joint venture ». En effet, il serait plus correct d'utiliser COENTREPRISE, largement répandu sur les sites internet français et empl...

à écrit le 08/04/2011 à 15:12
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Il va récupérer des bouts d'ici 2/3 ans.

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