Bourse des PME : les discussions sont au point mort

Les discussions sur le projet de Bourse dédiée aux petites et moyennes entreprises sont actuellement gelées selon Les Echos. Le degré d'implication des différentes parties n'est pas réglé.

latribune.fr

06 Mars 2013, 8:57

"Il y a eu plusieurs réunions, mais cela fait déjà plusieurs semaines que tout est gelé", a indiqué un connaisseur du dossier. Le projet de Bourse dédiée aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) est au point mort selon Les Echos.

NYSE Euronext avait annoncé au début décembre le lancement au premier trimestre 2013 d'une Bourse dédiée aux PME et aux ETI visant à redynamiser le financement de ces sociétés en améliorant notamment la liquidité des titres.

Les discussions ne sont pas rompues

Aujourd?hui, "ce que propose NYSE Euronext ne correspond pas aux recommandations formulées par son comité d'orientation stratégique en octobre 2012, ne répond pas non plus aux attentes de la place et est éloigné des engagements du gouvernement", déclare au journal Thierry Giami, président de l'Observatoire du financement des entreprises par le marché. S'il précise que les discussions ne sont pas rompues, il déplore néanmoins une "perte de temps".

Parmi les pistes de déblocage évoquées par Les Echos figurent une évolution des propositions de NYSE Euronext, le moins probable à court terme selon le quotidien, ou l'intervention d'un opérateur européen qui pourrait décider de s'installer en France et porter le projet. "Les pouvoirs publics pourraient demander à un opérateur français de se positionner", ajoute Thierry Giami cité par Les Echos, qui soulignent le souhait de certains en faveur de la Banque publique d'investissement (BPI).

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Commentaires 5

le CIIB veut créer pour les TPE un marché sans la bourses à écrit le 11/03/2013 à 20:22

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Article de olivier PICON (un des fondateur d?investir) paru dans investir le 15 avril 1996 Internet sera-t-il la bourse de demain ? Déjà largement informatisée, la Bourse va-t-elle devenir un marché planétaire et totalement inorganisé abrité dans ... Article de olivier PICON (un des fondateur d?investir) paru dans investir le 15 avril 1996 Internet sera-t-il la bourse de demain ? Déjà largement informatisée, la Bourse va-t-elle devenir un marché planétaire et totalement inorganisé abrité dans le réseau de communication Inter¬net? L'initiative prise aux Etats-Unis par un nommé Andrew Klein le laisse craindre. H a fait coter sur Internet les actions de sa petite brasserie, récoltant 1,6 million de dollars et 3.500 actionnaires. Avantage : les entreprises n'ont pas d'intermédiaire à rémunérer pour encaisser des capitaux. La Bourse traditionnelle se trouve court-circuitée. Cette cotation a rencontré un certain écho et de nombreuses sociétés ont affiché leur intérêt Du coup, Andrew Klein veut créer une nouvelle Bourse, baptisée Wit Trade. La Securities and Exchange Commission (SEC) ne pouvait rester passive devant une telle invention. Elle a d'abord considéré que seuls des intermédiaires agrées pouvaient se livrer à des opérations de livraison et de règlement des titres. Puis elle a autorisé la Bourse Internet, à condition qu'elle se choisisse un établissement agréé pour les règlements et les livraisons de titres, publie sur ses écrans des informations sur les négociations les plus récentes et les cours pratiqués, ainsi que sur l'état trimestriel des finances des sociétés cotées. On retrouve alors une Bourse normale avec intermédiaire professionnel et-publication des cours. Simplement, les coûts ont des chances d'être inférieurs si bien que le système Internet pourrait ne pas se contenter de transactions sur des affaires non inscrites sur une cote ayant pignon sur rue, mais étendre son activité à des valeurs déjà négociées sur des marchés traditionnels. On retrouve ici un débat classique qui oppose marchés organisés et marchés de gré à gré. Certains grands investisseurs souhaitent s'affranchir des servitudes de la Bourse classique en réalisant entre eux des échanges sur des réseaux de négociation électroniques. Internet pourrait être l'un d'eux. En atomisant le marché, une telle révolution ferait perdre une partie de sa crédibilité à la Bourse, dont la force est de donner le prix des affaires après la confrontation d'un maximum d'ordres d'achat et de vente. Réseau international qui échappe à toute autorité, Internet pourrait bien développer des transactions boursières en dépit de l'opposition de la SEC ou de la COB. Mais quelle serait la sécurité d'un marché sur lequel on pourrait coter n'importe quoi et sur lequel l'aboutissement des transactions serait peut-être difficile à vérifier? A la limite, l'existence de l'entreprise, telle qu'une publicité habile la ferait miroiter, ne serait même pas assurée. La France avait finalement une certaine avance en la matière. L'idée d'une Bourse sur Minitel avait été lancée, à la fin des années 80, par Jean Salwa, animateur du CÏÏB. D s'agissait là aussi de permettre de diffuser dans le public une partie du capital de petites affaires en assurant par la suite un marché à leurs titres. La COB s'était évidemment inquiétée de cette initiative qu'elle avait empêchée. O.P. voir nos sites www.bourse-introduction.com et www.love-money.org jean et didier SALWA

Mag90Productions-Groupe à écrit le 07/03/2013 à 18:14

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Une bourse les PME? Non mais vraiment.. Ils feraient mieux de ce concentré sur une aide moins coûteuse et moins casse tête à mettre en place pour aider les PME et autres..

Dd à écrit le 06/03/2013 à 16:36

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Puis je suggerer aux entreprises francaises en mal de capitaux de regarder du cote de Londres. Moins de tracasseries administratives, cotation rapide et cout moins eleve. Au moins l AIM a Londres existe depuis longtemps. Meme sans aller jusqu a la c...

Réponse de le CIIB a créé un marche sans la bourse le 11/03/2013 à 20:28

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Article de olivier PICON (un des fondateur d?investir) paru dans investir le 15 avril 1996 Internet sera-t-il la bourse de demain ? Déjà largement informatisée, la Bourse va-t-elle devenir un marché planétaire et totalement inorganisé abrité dans ... Article de olivier PICON (un des fondateur d?investir) paru dans investir le 15 avril 1996 Internet sera-t-il la bourse de demain ? Déjà largement informatisée, la Bourse va-t-elle devenir un marché planétaire et totalement inorganisé abrité dans le réseau de communication Inter¬net? L'initiative prise aux Etats-Unis par un nommé Andrew Klein le laisse craindre. H a fait coter sur Internet les actions de sa petite brasserie, récoltant 1,6 million de dollars et 3.500 actionnaires. Avantage : les entreprises n'ont pas d'intermédiaire à rémunérer pour encaisser des capitaux. La Bourse traditionnelle se trouve court-circuitée. Cette cotation a rencontré un certain écho et de nombreuses sociétés ont affiché leur intérêt Du coup, Andrew Klein veut créer une nouvelle Bourse, baptisée Wit Trade. La Securities and Exchange Commission (SEC) ne pouvait rester passive devant une telle invention. Elle a d'abord considéré que seuls des intermédiaires agrées pouvaient se livrer à des opérations de livraison et de règlement des titres. Puis elle a autorisé la Bourse Internet, à condition qu'elle se choisisse un établissement agréé pour les règlements et les livraisons de titres, publie sur ses écrans des informations sur les négociations les plus récentes et les cours pratiqués, ainsi que sur l'état trimestriel des finances des sociétés cotées. On retrouve alors une Bourse normale avec intermédiaire professionnel et-publication des cours. Simplement, les coûts ont des chances d'être inférieurs si bien que le système Internet pourrait ne pas se contenter de transactions sur des affaires non inscrites sur une cote ayant pignon sur rue, mais étendre son activité à des valeurs déjà négociées sur des marchés traditionnels. On retrouve ici un débat classique qui oppose marchés organisés et marchés de gré à gré. Certains grands investisseurs souhaitent s'affranchir des servitudes de la Bourse classique en réalisant entre eux des échanges sur des réseaux de négociation électroniques. Internet pourrait être l'un d'eux. En atomisant le marché, une telle révolution ferait perdre une partie de sa crédibilité à la Bourse, dont la force est de donner le prix des affaires après la confrontation d'un maximum d'ordres d'achat et de vente. Réseau international qui échappe à toute autorité, Internet pourrait bien développer des transactions boursières en dépit de l'opposition de la SEC ou de la COB. Mais quelle serait la sécurité d'un marché sur lequel on pourrait coter n'importe quoi et sur lequel l'aboutissement des transactions serait peut-être difficile à vérifier? A la limite, l'existence de l'entreprise, telle qu'une publicité habile la ferait miroiter, ne serait même pas assurée. La France avait finalement une certaine avance en la matière. L'idée d'une Bourse sur Minitel avait été lancée, à la fin des années 80, par Jean Salwa, animateur du CÏÏB. D s'agissait là aussi de permettre de diffuser dans le public une partie du capital de petites affaires en assurant par la suite un marché à leurs titres. La COB s'était évidemment inquiétée de cette initiative qu'elle avait empêchée. O.P. Voir nos sites www.bourse-introduction.com et www.love-money.org jean et Didier SALWA

simple citoyen à écrit le 06/03/2013 à 15:44

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Si on comprend la logique du capitalisme/étatisme de connivence qui prédomine actuellement, il est clair que cette bourse ne verra pas le jour. Pourquoi voulez vous que les grands groupes voient leur vivier préférer leur échapper, ou pire devenir leu...

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