Aéronautique/automobile : l'État soutient 200 nouveaux projets, les PME en première ligne

Depuis septembre 2020, 492 projets des filières aéronautique et automobile ont été sélectionnés pour bénéficier d'un soutien de l'État qui aura injecté un peu plus de 431 millions d'euros au total. Le taux de soutien est de 40% en moyenne et dépasse le minimum autorisé par l'Europe, soit 800.000 euros. Reste à savoir si cela sera suffisant pour relancer les deux filières.
(Crédits : Onera)

Le ministère de l'Economie a annoncé mardi que 205 nouveaux projets allaient bénéficier des fonds de soutien à l'investissement dans les filières aéronautique et automobile. Ces projets "seront soutenus à hauteur de plus de 174 millions d'euros par l'Etat", précise Bercy dans un communiqué.

Depuis septembre 2020, 492 projets des filières aéronautique et automobile ont été sélectionnés pour bénéficier d'un soutien de l'État de plus de 431 millions d'euros au total. Un calcul rapide laisse penser à un saupoudrage : 431 millions d'euros / 492 projets = 0,87 million d'euros en moyenne par projet.

Dans l'entourage d'Agnès Pannier-Runacher, on souligne que le taux de subvention moyen est de 40% et qu'il est normal qu'une part du risque reste porté par les entreprises. En outre, le montant moyen des aides, soit 870.000 euros par projet, "dépasse le niveau de minimis fixé par l'Europe pour les aides d'Etat". Depuis le début de la crise, Bruxelles a donc accepté d'assouplir, un peu ses règles sur la concurrence.

Par ailleurs, les projets soutenus sont majoritairement (60%) portés par des petites et moyennes entreprises, souligne Bercy.

Moderniser et verdir l'industrie

Doté de 300 millions d'euros, le Fonds de modernisation, de diversification et de verdissement des procédés de la filière aéronautique doit aider à faire rebondir les entreprises frappées par la crise sanitaire. Il vise notamment à les encourager à développer un avion moins polluant.

Côté automobile, le fonds de soutien aux investissements de modernisation de la filière vise à accélérer l'automatisation et la numérisation des procédés industriels. Il est doté de 600 millions d'euros sur trois ans.

Pour ces deux filières, un appel à projet avait été ouvert du 1er septembre au 17 novembre 2020. Il a ensuite été prolongé au 1er juin 2021.

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Commentaires 7
à écrit le 17/02/2021 à 11:48
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Il faut mettre un frein, un coup d’arrêt au nautique ! Faire des miles (c'est plus chic que bornes avouez!) pour vivre dans une carte postale c'est navrant !

à écrit le 17/02/2021 à 10:49
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Visiblement Monsieur Polaris ne lis pas ni les publications scientifiques, ni les rapports marketing que publient certains organismes spécialisés des plus réputés qui pourraient le concerner et n'est pas au courant des propriétés de certains mater...

à écrit le 17/02/2021 à 2:56
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De futurs impots ou taxes en perspective. Les francais aiment leurs gouvernants, ils le leur rendent bien.

à écrit le 16/02/2021 à 19:57
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Pourquoi oublier l'avion électrique ? Seulement parce qu'on ne disposerait pas des informations au sujet des nouvelles générations d'avion électro-solaire hybride pour lesquels on peut mettre en œuvre des technologies qui permettent de collecter l'...

le 17/02/2021 à 0:21
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Rassurez-vous, Safran est une société sérieuse, avec du personnel hautement qualifié, qui suit de près et développe de nombreuses technologies relatives à l' "avion plus électrique". Elle n'a par contre pas le temps de se préoccuper des concepts fume...

à écrit le 16/02/2021 à 10:35
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Ce n'est pas dans ce genre de projet qu'il y aura de l'avenir, le "consommateur" saura vous faire changer d'avis! En attendant la caisse est ouverte!

à écrit le 16/02/2021 à 9:30
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Là encore tout dépend si c'est de l'argent qui va entre de bonnes mains ce n'est certainement pas assez, si ça va encore dans un réseau quelconque de copains ou autres c'est bien trop. Le néolibéralisme a massacré l'économie.

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