HZ Holding France, en "étroite coopération" avec le groupe allemand Johann Hay, spécialisé dans la fabrication de pièces automobiles, va reprendre l'usine Ford de Blanquefort (Gironde) et devrait conserver les 1.600 emplois du site, ont annoncé lundi leurs dirigeants. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, présente à Bordeaux pour présider une réunion du comité de suivi, s'est "félicitée" dans un communiqué de "la reprise par la HZ Holding France SAS du site de l'usine Ford Aquitaine Industries".
Cette reprise n'entraînera "pas de changements du niveau d'emplois", a précisé au cours d'une conférence de presse Markus Ziegler, PDG de HZ Holding France. Il a salué les "très bons standards de production de l'usine". Le montage financier de l'opération n'a pas été détaillé par les dirigeants des deux groupes.
Markus Ziegler a précisé que l'usine produirait des pièces automobiles ainsi que des pièces pour éoliennes, évoquant un "premier projet" de fabrication à hauteur de "80 millions d'euros" pour ce secteur.
Christine Lagarde, dans son communiqué, assure "de son soutien la HZ Holding France SAS qui relève le défi de déployer (...) un projet ambitieux qui s'inscrit parfaitement dans la préoccupation du gouvernement de promouvoir, entre autres, les éco-industries".
Birger Hammerstein, directeur général de Johann Hay, a pour sa part indiqué que le site fabriquerait des pièces principalement destinées aux éoliennes. Le responsable de Johann Hay, dont le chiffre d'affaires était de "550 millions d'euros" en 2008, a fait part de son "optimisme sur l'avenir de (Ford) Blanquefort".
HZ Holding France, filiale de HZ Holding Germany, et Johann Hay mènent un autre projet commun en France, à Hagondange (Moselle), a-t-il ajouté.
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