Le marché français se tient nettement mieux que celui de ses homologues. En avril 2009, avec 184 706 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en baisse de 7% en données brutes et de seulement 2,5% à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à avril 2008 (21 jours en 2009 et 22 jours en 2008).
On est bien loin des scores affichés par l'Espagne ou encore le Japon. Certes, en mars le marché français avait en effet marqué un rebond (+8,3% après cinq mois consécutifs de baisse). Mais rien d'alarmant selon le comité des constructeurs français d'automobile (CCFA) pour le mois d'avril. "La mise en place du nouveau système d'immatriculations pourrait avoir entraîné un report d'immatriculations d'avril sur le mois de mai", prévient le CCFA dans son communiqué. En outre, "des difficultés de production et de livraison peuvent expliquer certains écarts", selon le comité, qui recommande de "considérer, avec réserve, les chiffres détaillés par marques".
Pour les quatre premiers mois de l'année, elles baissent de 4,8% à 690.162 unités. En tenant compte des ventes d'utilitaires légers, les immatriculations diminuent de 11,8% sur le seul mois d'avril et de 8,5% sur la période janvier-avril.
Les immatriculations de voitures particulières du groupe PSA Peugeot Citroën ont régressé de 5,9% (-3,7% sur quatre mois) tandis que celles de Renault affichent une baisse de 5,8% (-5,9% sur quatre mois). Les ventes en France du partenaire japonais de Renault, Nissan, plongent de 33,8% (-24% sur 11 mois).
Plus globalement, les ventes de voitures françaises ont reculé de 6% en avril tandis que celles des marges étrangères ont reflué de 8%.
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