Les constructeurs automobiles chinois Dongfeng et FAW Group ont demandé mardi 5 mai la suspension de la cotation de leurs filiales cotées en Bourse à la suite d'informations de presse sur une possible fusion des deux groupes.
Les titres reprennent, les sociétés démentent
La cotation de Dongfeng Motor Group a ensuite repris dans l'après-midi à Hong Kong, le constructeur faisant savoir qu'il s'était renseigné sur le sujet et n'avait reçu aucune information en ce sens des autorités. La cotation de Dongfeng Automobile Co, FAW Car Co et Tianjin FAW Xiali Automobile restait suspendue. FAW a justifié cette suspension par la publication d'informations de presse.
Soupçon de corruption à la tête de FAW
Les médias ont également rapporté que le vice-secrétaire du Parti communiste dans la province du Jilin, Zhu Yanfeng, deviendrait le président de Dongfeng en remplacement de Xu Ping, qui serait nommé à la présidence de FAW Group. L'actuel président de FAW, Xu Jianyi, fait l'objet d'une enquête pour "violation de la discipline du parti", un euphémisme pour désigner des accusations de corruption.
Yu Jiyang, porte-parole de FAW, a lui aussi assuré qu'il n'y avait aucune information officielle sur un remaniement ou une fusion potentielle des deux groupes publics.
Dongfeng, actionnaire de PSA Peugeot Citroën à hauteur de 14%, a aussi des coentreprises avec Nissan et Honda tandis que FAW est associé à Volkswagen et Toyota .
(Avec Reuters)
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