Toyota mise gros sur ses usines au Mexique et en Chine

Le groupe met fin au gel de ses projets d'expansion et devrait annoncer mercredi des investissements à hauteur d'un milliard de dollars au Mexique, ainsi qu'un projet de construction d'usine à Canton, en Chine.
Le constructeur japonais est actuel numéro un mondial mais la lutte est serrée avec Volkswagen et General Motors qui vendent également autour de 10 millions de véhicules par an.

Elle produira 200.000 voitures par an et permettra la création de 2.400 emplois directs.Toyota annoncera officiellement mercredi 15 avril son projet de construction d'une usine au Mexique dans laquelle il investira un milliard de dollars (950 millions d'euros), a appris l'agence Reuters, mardi 14 avril, auprès de deux sources proches du dossier.

Reuters avait rapporté auparavant que l'usine, située dans l'État de Guanajuato au centre du Mexique, assemblerait à partir de l'été 2019 la voiture compact Corolla à destination du marché nord-américain.

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Si un porte-parole de Toyota au Japon a dit que rien n'avait encore été décidé, les sources de Reuters ont précisé que le président Enrique Pena Nieto sera présent mercredi pour l'annonce officielle du projet.

Le Mexique, plateforme low cost pour les États-Unis

Le groupe japonais était le seul grand constructeur automobile généraliste à ne pas produire des voitures de tourisme au Mexique, un pays qui offre le double avantage de coûts salariaux faibles et de l'absence de droits de douane à l'exportation vers les États-Unis. De fait, d'après une étude du Boston Consulting Group parue en août 2014, le pays possède un coût manufacturier inférieur à la Chine.

Le premier constructeur mondial devrait également annoncer cette semaine un projet de construction d'usine à Canton, en Chine, qui augmentera de 100.000 unités par an ses capacités de production dans ce pays.

Avec ces nouvelles constructions, le groupe met fin au gel de ses projets d'expansion décidé il y a trois ans par son président, Akio Toyoda, qui a imputé à l'expansion rapide des années précédentes des problèmes de qualité et la crise déclenchée en 2009 par des rappels massifs de voitures en atelier.

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(Avec Reuters)

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Commentaires 2
à écrit le 16/04/2015 à 3:11
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Ça délocalise de plus belle et sans limite..., de toute façon on peut plus acheter de voitures, c'est trop cher pour les classes moyennes occidentales. Il ne reste plus que prendre le train et le vélo. Au moins avec les chemins de fer et le train c'e...

le 26/10/2016 à 10:24
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C'est vrai qu'on voit les choses dans le coté industrielle mais on oublie pas le coté environmental.

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