Le bénéfice d'EDF dopé par British Energy

EDF a annoncé ce jeudi un résultat net part du groupe en hausse de 12,1% en 2009, dopé par le groupe British Energy. Le groupe dit s'attendre à une hausse "significative" de son résultat brut d'exploitation (Ebitda) en 2010.

En 2009, L'électricien public a enregistré un résultat net part du groupe de 3.905 millions d'euros en hausse de 12,1%, un résultat brut d'exploitation (Ebitda très suivi par les analystes) de 17.466 millions en hausse de 22,7% et de 1,2% en croissance organique. Le chiffre d'affaires a atteint 66.336 millions, en progression de 3,9% mais en baisse de 0,2% en organique.

Ces résultats sont supérieurs aux attentes. En effet, le consensus des analystes attendaient en moyenne un résultat net part du groupe de 3.729 millions d'euros, un Ebitda de 17.022 millions et un chiffre d'affaires de 68.090 millions. Le groupe propose de verser un dividende de 1,15 euro par action au titre de 2009 et vise pour 2010 "une stabilité" en la matière.

L'électricien public a précisé dans un communiqué que la hausse de son Ebitda serait portée en 2010 par une croissance organique comprise en 3% et 5% et par le plein effet des opérations de croissance externe réalisées fin 2009. EDF a également indiqué qu'il s'attendait pour 2010 à "une stabilisation de la demande d'électricité dans les principaux pays où (il) opère et à un certain raffermissement des prix de l'électricité, en France et en Allemagne notamment". "En France, après une année 2009 exceptionnellement difficile, les performances opérationnelles devraient se caractériser par un rebond de la production nucléaire et par l'inversion de tendance en matière de disponibilité nucléaire", a-t-il ajouté, précisant que son activité "devrait être plus stable" à l'international.

Il souhaite en outre poursuivre son programme d'économies et confirme son objectif d'un milliard d'euros à fin 2010. La dette nette d'EDF a atteint 42,5 milliards au 31 décembre 2009 contre 24,5 milliards à la fin 2008, une hausse qui reflète le financement des acquisitions, dont celle de British Energy. EDF, qui veut conserver une structure financière solide avec un ratio dette nette/Ebitda compris entre 2,5 et 3, a engagé un programme de cessions qui devrait alléger son endettement financier net d'au moins 5 milliards d'euros en 2009-2010.

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Commentaire 1
à écrit le 11/02/2010 à 10:27
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La rédaction de la Tribune pourrait-elle adopter pour la notation des chiffres la norme en cours en France... 3.905 millions d'euros = 3905 ou 3,905 millions d'euros. Surtout que dans le même article, on retrouve "1,15 euro par action"...

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