TotalEnergies : CFE-CGC et CFDT ont signé l'accord sur les salaires, sans la CGT qui appelle à amplifier le mouvement

Sous la pression du gouvernement, un accord majoritaire a été scellé vendredi midi avec la CFDT et la CFE-CGC et la direction de TotalEnergies. A savoir : une augmentation de salaire de 7% dès novembre, et 3.000 à 6.000 euros de primes. Parallèlement, la grève a été reconduite dans les cinq sites du groupe TotalEnergies, y compris au dépôt des Flandres, où des salariés ont été réquisitionnés pour assurer les expéditions de carburant. En revanche, la grève a été levée dans les deux seules raffineries du groupe Esso-ExxonMobil en France.
(Crédits : Benoît Tessier / Reuters)

Pas de quoi rassurer les particuliers et les entreprises. Le projet d'accord sur les salaires discuté dans la nuit entre la direction de TotalEnergies et les quatre syndicats représentatifs du groupe a été signé ce vendredi midi par les deux syndicats majoritaires CFE-CGC et CFDT (56% de représentativité à eux deux). Cet accord prévoit une augmentation de salaire de 7% (dont 5% garantie pour les non-cadres) et des primes allant de 3.000 à 6.000 euros et rétroactive au 1er novembre 2022.

« Après consultation interne, nous venons de signer l'accord », a indiqué à l'AFP Dominique Convert, coordinateur CFE-CGC. Son homologue de la CFDT Geoffrey Caillon a souligné que pour son syndicat, « valider cet accord, c'est aussi demander à tout le monde d'apaiser le climat ». La direction de son côté a souligné dans un communiqué qu'il s'agit d'un accord « majoritaire » et appelle à la « fin de la grève sur l'ensemble de ses sites ».

Mais l'accord a été rejeté par la CGT qui a claqué la porte des négociations dénonçant une « mascarade », appelant à amplifier le mouvement. Ce syndicat, à l'origine de la grève lancée il y a bientôt trois semaines, le 27 septembre, dans les dépôts et raffineries, juge ces hausses « très insuffisantes ». La CGT réclame une hausse de 10%, correspondant à « l'inflation plus le partage des richesses, puisque Total se porte bien et que les actionnaires ont été servis depuis longtemps », a rappelé sur France Info vendredi Philippe Martinez, le numéro un du syndicat. Plusieurs membres de la CGT ont prévenu que le mouvement pourrait prendre une tournure « insurrectionnelle ».

Appel à la grève générale

Vendredi, les cinq sites du groupe TotalEnergies étaient toujours bloqués. La grève a d'ailleurs été reconduite jusqu'à vendredi soir dans les raffineries et dépôts pétroliers du groupe à La Mède, à Feyzin, à Flandres, jusqu'à mardi à la raffinerie de Normandie, la plus importante de France et jusqu'à mercredi à Donges, près de Saint-Nazaire, même si, au départ de ce dernier site, des livraisons de carburant auront lieu « de manière sporadique » durant le week-end pour « apaiser les tensions » , selon la CGT.

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Du côté d'Esso-ExxonMobil, le mouvement semblait donner des signes d'essoufflement vendredi matin. La grève a été « levée » vendredi sur le site de la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime), qui avait été le premier à être visé par des réquisitions de personnels mercredi soir pour permettre la livraison de carburants, en rupture dans de nombreuses stations-services. Le recours en référé de la CGT devant le tribunal administratif de Rouen pour contester ces arrêtés de réquisitions a été rejeté dans la matinée. Celui de Lille a fait de même en fin de journée.

Il n'y avait, en effet, « pas de gréviste » à Port-Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime), selon Force Ouvrière. La veille, la raffinerie du groupe de Fos-sur-Mer, deuxième site français du pétrolier à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) qui représente 10% de la consommation française, avait cessé la grève jeudi.

Le mouvement des raffineries s'est néanmoins déjà transformée en appels à la grève générale, et mardi prochain devrait être l'occasion d'une grande journée de grève nationale, des transports aux fonctionnaires, suite à l'appel jeudi de quatre grands syndicats (CGT, FO, Solidaires, FSU) et de plusieurs organisations de jeunesse. La grève de mardi touchera en particulier la SNCF et la RATP. « L'heure du bras de fer est venue », a estimé hier la députée de Seine-Saint-Denis (LFI) Clémentine Autain sur France 2, alors qu'une « Marche contre la vie chère et l'inaction climatique » est prévue dimanche à Paris à l'appel des partis de gauche, notamment.

Cinq raffineries en grève

Pour l'heure, alors que le site de Esso-ExxonMobil de Fos-sur-Mer (10% de la consommation française) a cessé la grève jeudi, cinq raffineries, sur sept en France, restent à l'arrêt, ainsi que plusieurs dépôts dont un immense à Mardyck, près de Dunkerque, appartenant à TotalEnergies. Ce dernier, comme celui d'Esso de Gravenchon en Normandie depuis mercredi, fait l'objet d'une réquisition des personnels depuis hier pour permettre de rouvrir les vannes.

Sur le terrain, les premiers salariés réquisitionnés, forcés de travailler sous peine de sanctions pénales, ont permis de libérer de premiers stocks de carburants par oléoduc (7.000 mètres cubes du dépôt de Gravenchon en Normandie en 24 heures, selon le gouvernement) et par la route (25 camions-citernes de Dunkerque jeudi), sans encombre. Vendredi matin, le recours en référé déposé par la CGT contre les réquisitions chez Esso-ExxonMobil a été rejeté.

Lire aussiGrève dans les raffineries : trois questions sur la réquisition de personnels

Pour accélérer la reprise, le gouvernement a de nouveau autorisé les camions-citernes à rouler ce week-end, alors que les poids lourds ont normalement interdiction de rouler du samedi 22 heures au dimanche 22 heures.

Les professionnels pénalisés

Vendredi en milieu d'après-midi, 28,5% des stations françaises étaient « en difficulté », a indiqué Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la transition énergétique, contre 29,1% jeudi et 30,8% mercredi. Les files d'attente continuent dans les stations-service. La situation s'est améliorée dans les Hauts-de-France, région qui fut la plus touchée par les pénuries de carburants, et en Ile-de-France, mais elle reste tendue, toujours selon le ministère, en particulier dans le Centre-Val-de-Loire avec 42,2% des stations-services en difficulté. Une pénurie qui fait perdre un temps considérable aux professionnels qui dépendent de leur véhicule : transporteurs routiers, artisans, ambulanciers...

Quand le conflit s'arrêtera, le retour à la normale sera progressif

Selon les acteurs du secteur, le retour à la normale sera progressif une fois terminé le conflit chez les pétroliers, même si le retour au calme dans les stations pourrait « rapide » du fait d'une conjonction de facteurs comme la libération du carburant des dépôts, la fin des achats de précaution des consommateurs et les apports supplémentaires via les importations qui se poursuivent.

Mais « il faut distinguer l'amélioration perceptible, qui est très rapide -c'est vraiment un ou deux jours - du retour à la normale, qui prend un peu plus de temps », résume pour l'AFP Olivier Gantois, président de l'Ufip Énergies et Mobilités, porte-parole des pétroliers. Redémarrer une raffinerie à l'arrêt, comme les deux sites d'Esso-ExxonMobil, ou la raffinerie TotalEnergies de Normandie, prendra du temps, entre une semaine et dix jours : « Il faut remettre les unités de fabrication en service, il y en a qu'il faut remettre sous pression, en température, des unités avec des niveaux de risque importants », poursuit Olivier Gantois. Pour l'heure, on n'en est pas encore-là.

Selon le ministre des Transports Clément Beaune qui s'exprimait vendredi soir, les tensions vont encore perdurer quelques jours.

« Je pense qu'on en a pour deux semaines à revenir à une situation normale », a-t-il assuré. « Il faut arriver à régler la situation sociale le plus rapidement possible » dans les raffineries et dépôts en grève, a-t-il insisté.

Les conducteurs des camions-citernes effectuent actuellement environ quatre tournées par jour avec des amplitudes horaires allant de 11 à 14 heures consécutives pour assurer l'approvisionnement des stations, rendues difficiles d'accès par les files d'automobilistes longues parfois de plusieurs kilomètres. Les automobilistes, grâce à des applications comme Waze, sont tenus informés quasiment en direct du réapprovisionnement des stations et se ruent dessus lorsque celles-ci viennent d'être servies, a explique Clément Beaune.

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ZOOM- TotalEnergies visé par une plainte pour complicité de crimes de guerre en Ukraine

Deux ONG ont déposé jeudi auprès du parquet national antiterroriste français une plainte contre TotalEnergies pour « complicité de crime de guerre » pour avoir exploité un gisement de gaz fabriquant du kérosène utilisé par les avions russes effectuant des bombardements en Ukraine, a rapporté Le Monde. L'association ukrainienne Razom We Stand et l'association française Darwin Climax Coalitions ont confirmé au Monde avoir déposé plainte contre TotalEnergies, reprochant à celui-ci d'avoir « contribué à fournir au gouvernement russe les moyens nécessaires à la commission des crimes de guerre ».

Cette plainte, écrit le journal, fait suite à des révélations publiées en août selon lesquelles TotalEnergies était actionnaire à hauteur de 49% du gisement de Termokarstovoïe, en Sibérie, où est produit du gaz stabilisé dans une usine de transformation ravitaillant une raffinerie qui, elle, vend du kérosène à l'aviation russe. TotalEnergies a dénoncé des accusations « outrancières et diffamatoires » selon un communiqué effectué auprès du quotidien. « Ces accusations contre notre compagnie, qui conduit ses opérations dans le strict respect de la politique de l'Union européenne et des mesures de sanctions européennes applicables, sont particulièrement graves et infondées », a dit le groupe pétrolier.

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Commentaires 44
à écrit le 15/10/2022 à 10:16
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"a été signé ce vendredi midi par les deux syndicats majoritaires CFE-CGC et CFDT (56% de représentativité à eux deux)." Il est bon de rappeler qu'ils sont majoritaires mais à deux car sinon, aucun syndicat n'est majoritaire chez TotalEnergie.On c...

à écrit le 14/10/2022 à 21:32
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A quand un reportage sur le luxueux centre de formation de la CGT à Gif sur Yvette ? Financé par les adhérents ?

le 15/10/2022 à 10:46
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Tous les syndicats ont un centre de formation y compris le patronat ,rien de nouveau .La formation économique, sociale et syndicale peut être financée par le fonds paritaire mutualisé de financement du paritarisme (AGFPN). Les organismes dispensant l...

le 15/10/2022 à 13:13
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a t'on un jour chiffrer combien d'emploi ont disparu a cause de la cgt rien que le secteur imprimerie on depasse les 10000 emplois et la les petroliers vont faire les comptes et ce n'est pas que la grande paroisse qui vas disparaitre en france ...

à écrit le 14/10/2022 à 21:26
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Il faut que cette grève dure, pourquoi ? C' est tout simplement l' intérêt des néo conservateurs us qui imposent ce plan à l' UE au fallacieux prétexte de décarboner l' économie mondiale. Tous les moyens sont donc bons en usan...

à écrit le 14/10/2022 à 21:16
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Les syndicats peuvent se permettre ce genre de coup car nous sommes trop dépendants de la bagnole : parce que notre urbanisme est tout pourri, nos dirigeants continuent de miser sur l’étalement urbain, avec ses hlm à l’horizontal et ses centres comme...

à écrit le 14/10/2022 à 21:03
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Et pendant ce temps, au Forum de l' Energie, le méchant Poutine qui veut rouvrir le robinet de gaz ! Mais l'UE n'acceptera pas, n'est-ce pas ? Vladimir Poutine s'exprime au forum de l'énergie à Moscou : "La Russie est prête à assumer ses appro...

à écrit le 14/10/2022 à 19:06
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Vu le résultat net que devrait produire TotalEnergies en 2022, on parle de plus de 20 milliards d'euros, la direction aurait peut-être pu imaginer de distribuer un super bonus à tout le monde. Pour fêter cette année exceptionnelle, un chèque de 5 00...

à écrit le 14/10/2022 à 14:41
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Depuis 2007 l'action Total n'a pas augmenté. En octobre 2007 elle était à 54 et aujourd'hui elle est à 52. L'actionnaire a perdu 15 ans d'inflation (au moins 30% réels) sur sa valeur et n'a eu que le dividende pour se consoler (un bon dividende en ...

le 14/10/2022 à 21:05
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A près de 7 % de dividende annuel sans jamais mollir, pas vraiment nécessaire de la vouloir voir augmenter..

le 15/10/2022 à 10:30
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@ Gédéon : Cette année le dividende est de 0,69 X 4 = 2,76 Euros. Ramené à 52 Euros , cela fait 5,3 % brut mais il faut enlever 30% de taxes, ce qui laisse à l'actionnaire 3,71 %. Rappelons que les livrets défiscalisés donnent 2% net sans aucun risqu...

à écrit le 14/10/2022 à 13:52
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Ils étaient où ces gens là quand le gouvernement a "forcé" les députés à voté une augmentation du SMIC limitée à 2.01% en juillet?

le 14/10/2022 à 16:52
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L'augmentation du smic n'est pas de la compétence des députés.

à écrit le 14/10/2022 à 13:37
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Quoique l'on propose la CGT n'est jamais satisfaite contrairement aux autres syndicats bien plus raisonnables. Ces grévistes ne pensent qu'à eux et n'ont rien à faire de tous ces pauvres gens qui subissent de plein fouet les conséquences de leur atti...

à écrit le 14/10/2022 à 13:20
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Je suis bien content, les salariés du raffinage vont avoir bien chaud cet hiver et ils pourront même, malgré l’inflation, acheter des entrecôtes pour que Sandrine Rousseau en parle encore. Il fut un temps où les syndicats se préoccupaient prioritaire...

le 14/10/2022 à 16:54
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Notre appauvrissement est programmée et cela va débuter dès cet hiver avec les coupures à venir sur le gaz ,électricité ,etc.. et des prix qui vont exploser ce que nous voyons en ce moment n'est rien par rapport à ce qui nous attend.

le 14/10/2022 à 16:54
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Le gouvernement n'a pas à se mêler des entreprises privées.

à écrit le 14/10/2022 à 12:17
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A quand la scission de Total France du groupe Total et la cotation de Total International (hors France) à Amsterdam?

le 15/10/2022 à 10:34
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Total devrait vendre son raffinage qui est déficitaire 3 années sur 4. On rigolerait bien jaune chez ces CGTistes qui continuent à contribuer à désindustrialiser la France. La où passe la CGT, tout trépasse.

à écrit le 14/10/2022 à 10:47
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Le Mensonge continue : Un document officiel prouve que les pénuries de carburant et d’électricité sont programmées depuis 2020. Source Profession Gendarme ce matrin reprenant l' article du Courrier des Stratèges. La CGT se révèle sur ce...

le 14/10/2022 à 11:36
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Ah ! le complot bien sûr !!!!!!!!

le 14/10/2022 à 11:47
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@Marc Non, les faits, juste les faits.

le 14/10/2022 à 12:36
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@marc469 En ce qui concerne les journalistes de la caste qui pour celle dernière détient les médias subventionnés, Eric Stemmelen explique : « Quand le présentateur de la matinale d’Europe1 est payé 38 000 euros par mois. Ça vaut quand même le c...

le 15/10/2022 à 10:41
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Un autre document officiel dit qu'il a été programmé que l'hiver sera froid et que l'été sera chaud. Il est même programmé que des crédules vont le publier.

à écrit le 14/10/2022 à 10:47
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Soyons clair et appelons un chat, un chat, puisqu'apparement les syndicats gouvernent toujours ce pays. L'action des syndicats bafoue leur raison d'être - intrinsèquement parlant (la paix sociale), or le comportement de la CGT ressemble en plusieurs ...

le 16/10/2022 à 18:56
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Si demander à avoir un salaire correct, qui suit le cours de l’inflation c’est être insurrectionnel, si demander un smic à 1500€, si éradiquer la misère dans la sixième puissance mondiale, alors acceptons la misère et l’aumône pour ne pas froisser c...

à écrit le 14/10/2022 à 10:45
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Le tribunal administratif de Rouen a confirmé ce vendredi matin la légalité de la réquisition de personnels sur le site d’Esso-ExxonMobil à Port-Jérôme (Seine-Maritime), contrairement à ce que réclamait le syndicat CGT via une procédure de référé.

à écrit le 14/10/2022 à 10:29
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Klaus Svhwab directeur du forum de Davos le 11 juilleT 2022 "Les prix de l’essence sont trop bas et doivent être augmentés afin de « sauvegarder la démocratie », selon le Forum économique mondial (FEM) de Klaus Schwab qui a publié un décret d...

à écrit le 14/10/2022 à 10:20
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La CGT est jusqu’au-boutiste,malgré les propositions confortables et pour moi,rêve d’un mai 1968 en octobre 2022.Le leader Maximo,à moustaches staliniennes,qui roule pour je ne sais qui,mais pas pour la France,rêve aussi d’un autre pouvoir pour notre...

le 14/10/2022 à 21:25
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Si tu veux savoir pour qui il roule regarde vers l'est, tu sais le paradis des prolétaires et des goulags

à écrit le 14/10/2022 à 10:09
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Le droit de grève dans ce cas, c'est la prise en otage par quelques centaines de personnes de 15 millions d'usagers. La CGT caresse l'idée d'un "Grand soir " et l'espoir d'une nationalisation de Total énergies. Un grand bon en arrière d'autant qu'il ...

à écrit le 14/10/2022 à 9:38
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qu'on confisque leur gras patrimoine immobilier, l'argent des CE qu'ils dirigent, et les 30 milliards de la formation........et les bonhommes, on leur applique la methode de saint beria, il etait d'ultra neo gauche, il est ultra bienveillant dans la...

à écrit le 14/10/2022 à 9:21
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Ils ont bien les moyens d'acheter un syndicat mais pas d'augmenter les salaires ! Cela aurait été trop simple ! ;-)

à écrit le 14/10/2022 à 9:13
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Bon, on demande 10 pourcent et l'inflation passe à 15 alors on demande 20 pourcent...champion du mon d'économie la CGT! Suivons tous le modèle du zimbabwe!

à écrit le 14/10/2022 à 9:07
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Donc 7% d'augmentation + des primes de 3000 à 6000 euros + la participation/l'intéressement qui sera proportionnel aux profits, et ils appellent ça une "mascarade" ? Les cochons à l'engrais en font trop...

le 14/10/2022 à 13:29
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Le jackpot en fin de compte dans cette histoire c'est pour les cadres de la boite ,ils n'ont rien fait ,pas de manif ,pas de blocage et ils récupèrent la mise en apposant juste leur signature avec la CFDT qui est composé aussi de beaucoup cadres chez...

à écrit le 14/10/2022 à 9:02
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7% plus une prime équivalente à un mois de salaire la très grande majorité des Français serait satisfaite d'en bénéficier. Mais pas la CGT devenu un syndicat jusqu'au-boutiste.

le 14/10/2022 à 12:27
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Quelle vilaine expression "jusqu'au-boutiste". C'est tout simplement de l'extrémisme, de la radicalisation ou encore de la brutalité syndicale.

à écrit le 14/10/2022 à 9:00
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La situation est intenable pour les entreprises et aura des conséquences énormes , le tissu industriel et commercial est en train de se déliter , cette grève de secteurs privilégiés par leur pouvoir de nuisance va accélérer la désertification du pays...

le 14/10/2022 à 9:16
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que fait le pouvoir en place et bien rien la maison brule le probleme n'est pas la m macron se croit en ukraine et mme borne est toujours en algerie voir a imagine y envoyer les francais en retraite c'est cela la gestion de la france ce jour a...

le 14/10/2022 à 9:20
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que fait le pouvoir en place et bien rien la maison brule le probleme n'est pas la m macron se croit en ukraine et mme borne est toujours en algerie voir a imagine y envoyer les francais en retraite c'est cela la gestion de la france ce jour a...

le 14/10/2022 à 10:15
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La CGT et LFI roulent pour Poutine, j'en connais un qui se frotte les mains au Kremlin

à écrit le 14/10/2022 à 8:54
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D'un côté des corporatismes bien Français de l'autres des oligarques Français qui bisouillaient les oligarques Russes et Poutine il n'y a pas si longtemps, quelle équipe !

à écrit le 14/10/2022 à 7:50
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la CGT un véritable CANCER pou la France

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