Suppressions d'emplois en série dans l'industrie canadienne

Le groupe minier canadien Teck Cominco va supprimer 1.400 emplois d'ici la fin de l'année, soit 13% de ses effectifs. Le premier producteur canadien de produits chimiques Nova Chemical va, lui, réduire de 15% sa masse salariale.

Mauvaises nouvelles pour l'industrie canadienne ce jeudi après plusieurs annonces de suppressions d'emplois. C'est d'abord le groupe minier canadien Teck Cominco, deuxième producteur mondial de zinc, qui a indiqué qu'il allait supprimer 1.400 emplois, soit 13% de ses effectifs.

Ces suppressions d'emplois interviendront au premier trimestre. L'objectif pour le groupe est de réduire ses coûts et de devenir plus concurrentiel dans un contexte de "faiblesse persistante" du prix des matières premières. Plus importante société minière au Canada, Teck s'attend ainsi à ce que la réduction du personnel lui permette de réaliser des économies de 85 millions de dollars canadiens par année (51,6 millions d'euros).

Au titre de cette restructuration, le groupe va inscrire à ses résultats du premier trimestre une charge de 35 millions de dollars. Outre  cette réduction d'effectifs, Teck a également annoncé qu'il allait réduire sa production de charbon en 2009 à 20 millions de tonnes en raison du recul de la demande de l'acier dans le monde.

Pour sa part, le premier producteur canadien de produits chimiques Nova Chemical, en difficultés financières, va lui supprimer quelque 400 emplois, soit environ 15% de ses effectifs, mais n'a pas encore précisé les sites de production concernés. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre d'un plan visant à réduire les coûts de 100 millions de dollars en 2009.

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