Petroplus : une possible reprise "sans apport" de l'Etat

La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a assuré mercredi que "certaines offres" de reprise de la raffinerie de Petit-Couronne pourraient se faire "sans apport" de l'Etat, via le Fonds stratégique d'investissement.
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L'Etat n'aura peut-être pas à mettre la main à la poche. C'est en tout cas ce qu'a annoncé mercredi la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem au sujet des offres de reprise du site de Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime). Alors qu'on lui demandait, à l'issue du conseil des ministres, si l'Etat prendrait une participation au côté d'un des repreneurs, Najat Vallaud-Belkacem a répondu: "comme l'a dit Arnaud Montebourg, le gouvernement est susceptible d'apporter un apport du Fonds stratégique d'investissement (FSI), mais en même temps, tout semble indiquer que certaines offres pourraient être possibles, même sans apport du FSI". "Tout cela est étudié en détail", a-t-elle ajouté.

La ministre a confirmé que les deux offres du Suisse Terrae et celle de l'Egyptien Arabiyya Lel Istithmaraat, étaient jugées "sérieuses" par le gouvernement. Elle a précisé que le groupe égyptien "s'apprête à rencontrer dans les toutes prochaines heures le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg".

Un producteur de pétrole

Pour rappel, Arnaud Montebourg avait assuré mardi que l'Etat serait prêt à prendre une participation minoritaire si le site de Petit-Couronne trouvait un repreneur. Avant d'ajouter que deux conditions s'avéraient nécessaires, à savoir une somme d'argent suffisante mise sur la table d'une part, et d'autre part que le pays dont émanerait l'offre soit un producteur de pétrole.

"Nous, le gouvernement, nous allons faire en sorte que ces marques d'intérêt trouvent un aboutissement", a poursuivi Najat Vallaud-Belkacem, rappelant que les offres allaient désormais être présentées au comité d'entreprise de la raffinerie située dans la banlieue de Rouen ce mercredi après-midi. Après quoi, ce sera le tribunal de commerce qui décidera de la suite.

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