Le groupe de distribution britannique Marks & Spencer a connu une hausse de 2,9% de ses ventes au premier trimestre, dont 1,7% au Royaume-Uni, son principal marché, où elles ont néanmoins reculé de 1,4% à périmètre comparable, selon un rapport d'activité publié ce mercredi. Le groupe s'est dit satisfait tout en restant prudent sur ses perspectives.
Au Royaume-Uni, les ventes de marchandises "générales" ont augmenté de 1,2% sur les 13 semaines achevées le 27 juin, dont 1,4% pour l'habillement et 0,1% pour l'équipement de la maison. Les ventes d'alimentation ont augmenté de 2%. Les ventes sur internet ont augmenté de 28%, et les ventes à l'étranger de 15,9%. A périmètre comparable cependant, les marchandises générales ont reculé de 2,4% et l'alimentaire de 0,5%.
Le groupe considère que les ventes britanniques "ont marqué une nouvelle amélioration dans la tendance déjà rencontrée sur les deux derniers trimestres", grâce en particulier à un long week-end de Pâques qui a eu lieu en avril cette année. La part de marché nationale des vêtements a augmenté de 30 points de base à 10,3% sur les douze semaines achevées le 24 mai. Les ventes d'équipement de la maison "continuent à dépasser le reste du marché". Marks & Spencer se félicite également de la "meilleure performance" réalisée par l'alimentaire pour le troisième trimestre consécutif, ce qu'il impute aux "actions prises pour améliorer la valeur, la disponibilité et l'innovation dans les produits".
Le président Stuart Rose s'est dit "content de l'amélioration de la tendance", notant que la clientèle a "répondu positivement aux initiatives récentes", notamment lors du 125e anniversaire du groupe. Stuart Rose a estimé que "la confiance de la clientèle semble se stabiliser. Néanmoins nous restons prudent sur les perspectives pour le reste de cette année et de l'année prochaine et nous continuerons à diriger l'entreprise en conséquence", a-t-il dit.
(retrouvez le communiqué de Mark & Spencer)
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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