Pratiques commerciales trompeuses : Amazon et 18 autres sites verbalisés

Alors que plus de la moitié des Français réalisent des achats sur internet, l'enquête de la DGCCRF épingle de nombreuses entreprises connues.
"On peut dire que le système de fausses promotions est assez généralisé dans l'e-commerce", explique Vincent Designolle, directeur de cabinet de la DGCCRF.

Dix-neuf entreprises d'e-commerce, dont Amazon, ont été verbalisées en France pour pratiques commerciales trompeuses et ont été condamnées à des amendes d'un montant total de 2,4 millions d'euros, révèle Le Parisien jeudi.

"La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a enquêté pendant des mois sur l'arnaque des fausses promotions sur internet, et des grands noms du web ont été condamnés à une forte amende", écrit le quotidien.

Amazon, Zalando, le Comptoir des cotonniers à l'amende

"Dix-neuf entreprises d'e-commerce ont été verbalisées pour pratiques commerciales trompeuses. Au total, nous avons proposé des transactions pénales dépassant 2,4 millions d'euros. 1,5 million d'euros a déjà été payé par Amazon, Zalando et le Comptoir des cotonniers, 490.000 euros ont été refusés par H&M, GrosBill, Darel et Netquattro, mais la procédure continue", déclare au journal Vincent Designolle, directeur de cabinet de la DGCCRF.

"Pendant plusieurs mois, nous avons réalisé des relevés de prix sur quelques produits. En cas de doute, nous avons demandé des justificatifs ou fait des perquisitions. Et, en définitive, on peut dire que le système de fausses promotions est assez généralisé dans l'e-commerce", poursuit M. Designolle qui précise que les "contrôles" se poursuivent sur "ces sites et d'autres encore".

"Tours de passe-passe"

"Entre fin 2015 et courant 2016, les 19 entreprises d'e-commerce ont été prises en flagrant délit de tromperie commerciale", selon le journal qui détaille les "tours de passe-passe pour leurrer l'internaute: des +soldes+ au même prix de vente qu'avant le lancement, des prix de référence revus à la hausse pour afficher un pourcentage de promo plus alléchant, ou encore des réductions à ne pas louper, soi-disant limitées dans le temps, mais qui se renouvellent en réalité toute l'année..."

"Les enquêtes de la DGCCRF se poursuivent en 2017 pour assurer au consommateur qu'une bonne affaire est toujours une bonne affaire", assure au Parisien Martine Pinville, la secrétaire d'Etat chargée du Commerce. Le quotidien rappelle que 35 millions de Français achètent sur internet.

(Avec AFP)

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Commentaires 8
à écrit le 24/02/2017 à 10:16
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La seule chose importante est de savoir si en volume de chiffre d'affaire il y a plus ou moins d'irrégularité sur internet que chez les commerçants traditionnel. Le reste n'est q'interpretation par des journalistes tendancieux.

à écrit le 24/02/2017 à 10:15
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La seule chose importante est de savoir si en volume de chiffre d'affaire il y a plus ou moins d'irrégularité sur internet que chez les commerçants traditionnel. Le reste n'est q'interpretation par des journalistes tendancieux.

à écrit le 24/02/2017 à 9:52
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Ben dans un sens on peut les comprendre, face à des sociétés ou groupements comme e-bay, aliexpress.com, tinydeal, qui importent directement, disposent de leurs propres bâteaux ou avions, en ce moment beaucoup arrivent de l'ancienne indochine, ces bo...

à écrit le 23/02/2017 à 11:47
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Le principe de précaution a disparu avec l'avènement d'internet. C'est bien dommage. Aux 35M de Français qui achètent sur le net - peu importe les raisons - Vous êtes en partie responsables de ces centres villes qui se vident de leurs commerces!

le 23/02/2017 à 11:56
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"Vous êtes en partie responsables de ces centres villes qui se vident de leurs commerces! " A bon moi qui croyait que cela venait des supermarchés... Vous racontez n'importe quoi.

le 23/02/2017 à 21:50
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En fait vous avez raison tous les 2

le 24/02/2017 à 9:47
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Chronologiquement j'ai largement d'abord raison. Qu'interne n'aide pas au retour des petits commerces c'est un fait et encore c'est parce que notre système ne s'y est pas correctement adapté mais la désertion des villes par les petits commerces a...

à écrit le 23/02/2017 à 10:56
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Voilà pourquoi, en plus d’acquérir des entreprises juteuses à bas coût grâce à leurs employés politiciens, les actionnaires majoritaires ne veulent plus d'emplois publics, parce qu'ils ne veulent plus de contrôleurs difficiles à acheter. C'est po...

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