Les crises économiques profitent aux enseignes fast-food qui drainent la clientèle qui ne peut plus se payer le restaurant. A en juger par la hausse de 16% des bénéfices de Burger King au quatrième trimestre de son exercice, la théorie se vérifie. Le résultat net s'établit à 59 millions de dollars (41 millions de dollars), soit 43 cents par action, contre une prévision à 33 cents par action.
Sur la période, les ventes du groupe de Miami ont reculé de seulement 2,4% à 630 millions de dollars (440 millions d'euros). Pour la zone Etats-Unis/Canada, elles ont résisté, enregistrant une progression de 3% à 436 millions de dollars, malgré le tassement de la consommation dans cette partie du globe.
Sur l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires du groupe reste positif pour la sixième année consécutive. Cependant, le rythme de croissance a clairement ralenti, de 5,4% l'année dernière à 3% (+1,2% à change courant) en 2008/2009, à 2,54 milliards de dollars (1,77 milliard d'euros). Afin d'éviter une dégradation de ses ventes avec la conjoncture, le restaurateur a multiplié les campagnes promotionnelles ces derniers mois.
Sur l'année, Burger King a ouvert 360 nouveaux restaurants dans le monde, presque un record sur la dernière décennie et 28% de plus qu'en 2008/2009. Pour l'exercice fiscal 2010, le groupe a des objectifs un peu plus modestes avec 300 ouvertures prévues. La deuxième chaîne de fast-food américaine s'attend d'ailleurs à une croissance de ses ventes ralentit au moins au premier semestre de son nouvel exercice, notamment en raison de la faiblesse des marchés américain, mexicain et allemand.
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