Les pilotes d'Alitalia acceptent le plan de reprise, la faillite s'éloigne

Les syndicats de pilotes de la compagnie aérienne italienne ont signé un accord avec les repreneurs, permettant ainsi à Alitalia d'éviter la faillite.
Alitalia semble sauvée de la faillite, évitée de justesse cette semaine après des concessions de dernière minute de la Cai.

 Alitalia est en passe d'être sauvée. Après l'accord donné jeudi par le plus gros syndicat italien, la CGIL, au plan de sauvetage, les syndicats de pilote de la compagnie aérienne italienne ont signé un accord avec les repreneurs réunis au sein de la Compagnie aérienne italienne (Cai). "Nous en sommes arrivés au point où la Cai peut fonctionner. Avec la signature des pilotes maintenant il est possible de faire voler les avions", s'est félicité samedi matin Altero Matteoli, ministre des Transports.

Seuls deux syndicats, représentant les hôtesses et stewards de la compagnie, n'ont pas avalisé le projet mais ils ont fait état vendredi soir de "pas en avant", en précisant qu'ils reprendraient les discussions lundi. Mais Alitalia semble sauvée de la faillite, évitée de justesse cette semaine après des concessions de dernière minute de la Cai sur les rémunérations des personnels au sol, les congés ou le sort des salariés précaires.

"Je ne m'attends plus à des surprises de dernière minute, mais nous devons être conscients qu'il reste beaucoup à faire", a nuancé le ministre du Travail. Maurizio Sacconi, évoquant la nécessité d'obtenir le feu vert de la Commission européenne, le rachat de la petite compagnie Air One, prévu par la Cai, pour fusionner les deux compagnies, et la valorisation des actifs à vendre.

La compagnie nationale italienne va fusionner avec son concurrent Air One. La nouvelle Alitalia emploiera 12.500 personnes à temps plein, après 3.250 licenciements. La nouvelle compagnie souhaite desservir 141 destinations surtout nationales et européennes contre 194 actuellement pour Alitalia et Air One réunies. 75 avions resteront ainsi cloués au sol et 153 voleront.

Le plan de relance de la compagnie, mis en place par la banque Intesa Sanpaolo, prévoit par ailleurs un partenariat avec une compagnie étrangère. Air France-KLM pourrait ainsi prendre entre 10% et 20% du capital de la nouvelle société, mais l'allemand Lufthansa et le britannique British Airways sont également intéressés.

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