Bourbon : la solidité de sa croissance n'empêche pas le titre de baisser

Son chiffre d'affaires a progressé de 12,8% à 238,7 millions d'euros au premier trimestre à taux de change courant (+3,4% à change constant).

La croissance reste au rendez-vous pour Bourbon: son chiffre d'affaires a progressé de 12,8% à 238,7 millions d'euros au premier trimestre à taux de change courant (+3,4% à change constant). C'est la division offshore qui concentre toute la progression, alors que le vrac et les autres spécialités reculent lourdement.

"Dans un environnement de marché désormais affecté par la baisse de l'activité économique et des cours du pétrole, la Division Offshore de Bourbon conserve un fort potentiel de croissance du fait de sa stratégie d'investissement dans des navires innovants et à forte productivité pour faire baisser les coûts des clients", indique le président Jacques de Chateauvieux, cité dans le communiqué. "Les perspectives à moyen terme sont toujours favorables et alors que l'incertitude quant à la reprise affecte les décisions à court terme des clients, les prévisions de croissance du plan Horizon 2012 ne sont pas remises en cause", poursuit-il.

Côté perspectives, le groupe explique que le marché offshore, à fort potentiel à moyen terme, est affecté à court terme par un faible prix du baril, une anticipation de baisse des taux journaliers en réponse à une volonté de baisse des coûts des clients et une disponibilité sur certains marchés (Etats-Unis, Norvège,...) et pour certains types de navires (généralement haut de gamme) d'un nombre d'unités supérieur à la demande actuelle.

Les navires modernes de Bourbon restent un atout car ils permettent aux clients de réduire leurs coûts, selon la société, si bien que leur taux d'utilisation est élevé. "Ainsi, la Division Offshore de Bourbon devrait réaliser en 2009 une croissance au moins en ligne avec la moyenne attendue sur la période du plan Horizon 2012.

En revanche dans la Division Vrac, la prudence des acteurs se traduit par des taux à terme de fret stables qui permettent d'assurer la rentabilité des contrats établis sur les navires. L'annulation ou le décalage de livraison de navires en construction, l'importance des démolitions de navires anciens et la fin du déstockage de marchandises peuvent avoir une influence favorable sur les taux à venir. "Les éléments dont nous avons connaissance aujourd'hui, à savoir besoins de transport de nos clients industriels et part de nos navires en propriété donnés en affrètement à des tiers, ne remettent pas en cause, au niveau atteint par le marché, une contribution positive, bien que sensiblement réduite, de la Division Vrac à l'activité et aux résultats de Bourbon", conclut l'entreprise.

En Bourse, le titre Bourbon a terminé dans le rouge avec une baisse de 1,84% à 29,04 euros après s'être apprécié de 3,41% dans la matinée.

 

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