Lufthansa veut toujours reprendre Austrian Airlines

La compagnie aérienne allemande a fait de nouvelles concessions afin d'obtenir le feu vert de Bruxelles pour la reprise éventuelle de son homologue autrichien Austrian Airlines (AUA).

La compagnie aérienne allemande Lufthansa a fait de nouvelles concessions afin d'obtenir le feu vert de Bruxelles pour son achat prévu du transporteur autrichien Austrian Airlines (AUA) a fait savoir jeudi en fin de journée le vice-chancelier autrichien Josef Pröll. Puis Bruxelles a confirmé dans la soirée l'information, la Commission européenne se laissant néanmoins le temps d'étudier ces nouvelles concessions.

La négociation entre Bruxelles et Lufthansa achoppait jusque là sur la cession, exigée par la Commission européenne, de créneaux de décollage et d'atterrissage par la compagnie allemande à ses concurrents sur les liaisons entre Vienne et Francfort, Munich, Stuttgart, Cologne, Zurich, Genève et Bruxelles.

Josef Pröll espère que la nouvelle offre sera évaluée de "façon positive à Bruxelles". Il a précisé être en contact permanent avec le PDG de Lufthansa , l'Autrichien Wolfgang Mayrhuber, la Commission européenne ainsi que les représentants d'AUA et de la holding publique autrichienne ÖIAG qui détient encore 41,56% de la compagnie autrichienne.

La Commission européenne avait ouvert le 1er juillet une enquête approfondie sur la reprise d'AUA par Lufthansa craignant "des hausses de tarifs pour les passagers ou une réduction des prestations sur certaines routes". Elle se donne jusqu'au 6 novembre pour prendre une décision, mais Lufthansa a de son côté fixé au 31 juillet la date d'expiration de son offre d'achat liée au feu vert de Bruxelles.

En attendant le personnel navigant d'Austrian Airlines a accepté jeudi soir à l'issue d'une réunion à Vienne, les nouvelles mesures de réduction des salaires proposées par la direction pour économiser 150 millions d'euros de plus par an. Les mesures d'économie supplémentaires envisagées visent à réduire notamment le salaire des pilotes lors des cinq à six années à venir. Ces mesures viennent compléter des économies de 225 millions d'euros réalisées cette année dans le fonctionnement de l'entreprise ainsi que la suppression d'un millier de postes sur les 8.000 encore existants d'ici 2010.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
Signaler
Il n'y a de retard dans ce deal que le temps de l'organisation des fiances un peu tendues de Lufthansa. De son côté Ibéria attend le bon vouloir de British Airways aux prises avec ses fonds de pension déficitaires. On cherche un gros porteur, pas un ...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.