Le nuage est bien au-dessus de la France, mais il ne menace pas pour l'heure le trafic aérien. "Selon les informations météorologiques définies par le centre londonien de veille volcanique (VAAC), une zone de suspicion de cendres existe au-dessus de la région parisienne", a reconnu ce dimanche vers midi, la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC) avant d'ajouter que "plusieurs vols ont été opérés aux marges de la zone identifiée et les observations des pilotes, de même que l'inspection des avions, n'ont rien indiqué d'inquiétant".
Ce samedi 8 mai, Air France a réalisé un vol destiné à mesurer la concentration des cendres dans l'air au-dessus de la France. Selon le communiqué officiel, ce vol effectué par un A320, a "décollé de Paris-Charles de Gaulle, sans passager, à 17h10 pour s'y reposer à 20h17". L'avion "a pu ainsi confirmer qu'aucun résidu visible de cendres n'avait pu être observé dans les zones prévues par le VAAC (Volcanic Ash Advisory Center) de Londres".
Des inspections complémentaires ont été menée par les équipes techniques de la maintenance de la compagnie pour confirmer l'absence de toute trace sur le fuselage et les moteurs. Dans le communiqué diffusé samedi soir Air France assurait que "ce vol ainsi que le dispositif de surveillance particulier des moteurs (...) devrait permettre à ce stade de maintenir l'essentiel de son programme de vol en toute sécurité et ceci en concertation avec les autorités en charge de la navigation aérienne ainsi que de la sécurité."
De son côté Météo-France a assuré ce dimanche dans la matinée que la concentration des cendres volcaniques présentes dans l'espace aérien français, n'étaient pas suffisante pour gêner le trafic aérien.
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