Jetblue défie Air France en ouvrant des vols low-cost long-courriers entre Paris et New York

La compagnie à bas coût américaine Jetblue ouvrira à l'été 2023 la ligne reliant Paris (Roissy-Charles de Gaulle) à New York JFK à raison de 5 vols par semaine, et envisage d'ouvrir Paris-Boston.
(Crédits : Fred Prouser)

Grosse annonce dans l'aérien. Jetblue, la compagnie à bas coûts américaine, va ouvrir la ligne Paris-New York l'été prochain. Après Londres-New York cette année, la deuxième low-cost américaine se lance ainsi sur un axe très concurrentiel, occupé par Air France, Delta, Frenchbee, American, Delta, United..., à raison de 5 vols par semaine entre les aéroports de Roissy Charles de Gaulle et New JFK.

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Un projet envisagé avant il y a quelques années mais reporté avec la crise sanitaire. La compagnie envisage de passer à un vol quotidien rapidement et d'ouvrir une deuxième ligne, entre Paris et Boston. Cette annonce n'est évidemment pas une bonne nouvelle pour les compagnies historiques. JetBlue réunit tous les atouts permettant sur le papier de réussir là où d'autres ont échoué. Elle est avant tout une grande compagnie, affiche des résultats solides et pourra alimenter ses vols long-courriers avec des passagers en correspondance grâce à l'importance de son réseau de destinations à New York et Boston. A « JFK », JetBlue est en effet l'un des principaux opérateurs avec Delta. En outre, elle n'aura pas du mal à se faire connaître en raison de sa notoriété et de la réputation de la qualité de ses services.

Des avions moins chers et plus faciles à remplir

Le type d'avions prévu pour ses vols transatlantiques est également un atout. JetBlue va assurer ces vols en A321 LR, la version long-courrier de cet appareil moyen-courrier. Moins chers que des gros-porteurs, ces avions sont par ailleurs plus faciles également à remplir en raison d'une capacité inférieure (220 passagers). Ce type d'appareils peut permettre plus facilement d'augmenter la fréquence des vols et de toucher des voyageurs professionnels. Enfin, l'utilisation d'un avion déjà présent dans la flotte de la compagnie permet par conséquent de réduire les coûts de qualification des pilotes et les coûts de maintenance.

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Commentaires 7
à écrit le 17/11/2022 à 14:07
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Les compagnies bas-coûts/bas-prix long-courriers ne sont pas viables. Pourquoi ? A cause de certains frais fixes incompressibles et trop élevés : type d'appareil coûteux à louer, consommation de kérosène, taxes d'atterrissages et de stationnement, hé...

à écrit le 17/11/2022 à 0:05
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Le vrai coût de ces trajets, c'est le changement climatique, et ce ne sont pas ces touristes qui vont en payer le prix. Le 'low cost' dans le transport aérien n'existe pas.

à écrit le 17/11/2022 à 0:00
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En été... 5/7... avec quel avion ? ça ne semble pas une attaque d'envergure. Sans rechercher l'offre post Covid actuelle, sur cet axe c'était plutôt 35/7. Pour Air France; et il faut y additionner les compagnies américaines (Delta, American, United,....

à écrit le 16/11/2022 à 20:56
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Quand on additionne toutes les prestations complémentaires, les grandes compagnies sont souvent moins chères. Quand AF-KLM propose des AR CDG-NYC en éco à moins de 500,-€, c'est pas très onéreux... donc il faut tout considérer.... le prix du billet, ...

à écrit le 16/11/2022 à 19:10
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Pas sur qu'avec le cout de l'énergie cette compagnie réussisse son coup .

à écrit le 16/11/2022 à 17:57
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Les pays arabes ont du pétrole pas cher et des avions, la Chine a du pétrole pas cher et des avions, l'Amérique est un ami qui a du pétrole pas cher et des avions..

le 16/11/2022 à 21:07
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et nous on a des taxes pas cher sur nos avions chers :)

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