
Uber aurait-t-il mis K-O les taxis niçois ? La question semble légitime après l'annonce de la démission de leur président, cité dans le quotidien Nice-Matin:
"Je suis amer, je n'ai plus de motivation, je n'ai plus d'armes pour me battre contre ce gouvernement qui ne veut pas nous entendre. Il ne prend pas ses responsabilités avec Uber".
Patrice Trapani a décidé d'abandonner la lutte contre les voitures de transport avec chauffeur (VTC) et plus spécifiquement le géant Uber, dont la plateforme met en relation passagers et chauffeurs. Il quittera donc ses fonctions la semaine prochaine, le 31 mai, explique-t-il au journal régional, et sera provisoirement remplacé par Christophe Charpentier et Marc Daniel. Il renonce également à ses fonctions nationales de premier vice-président de la Fédération française des taxis de province (FFTP).
Echec et mat ?
"Le combat est perdu", estime-t-il dans les colonnes du quotidien, évoquant des forces de l'ordre "dépassées", notamment lors du dernier Festival de Cannes. Selon lui, bon nombre de VTC - non sectorisés comme le sont les taxis - sont descendus de la région parisienne à cette occasion, tuant le marché des taxis locaux.
Si le président des taxis niçois a décidé d'abdiquer avant l'été, et surtout, avant l'Euro 2016, c'est parce qu'il ne veut pas être "responsable de ce qui va se passer". "Le mois de juin va être terrible", prévient-il. Et de confier à Nice-Matin:
"J'ai peur que ça parte en vrille et qu'ils ne décident de bloquer l'Euro 2016 de football"
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