
L'aéroport international de Doha au Qatar a annoncé lundi qu'il allait faire payer une taxe aux passagers, à un moment où l'émirat est confronté à des difficultés liées à la baisse des prix du pétrole. Le prélèvement d'une somme de 35 riyals (10 dollars ou 8,94 euros) sera mis en oeuvre cette semaine, a indiqué le Hamad International Airport (HIA), où sont passés neuf millions de passagers au cours du premier trimestre de cette année.
Cette taxe, qui sera ajoutée aux prix des billets d'avion, sera appliquée aux billets émis à partir de mardi et, dans tous les cas de figure, à tous les voyages intervenant à partir du 1er décembre.
La taxe "est conforme aux principes de l'Organisation internationale de l'aviation civile pour soutenir le développement de grands aéroports mondiaux comme le HIA", affirme la déclaration.
Dans les pas de Dubaï
Le petit émirat du Qatar, qui accueillera le Mondial de football en 2022, a annoncé pour 2016 un déficit budgétaire de plus de 12 milliards de dollars (10,73 milliards d'euros), le premier en 15 ans, lié à la baisse des prix du pétrole.
Déjà, en mars, l'émirat voisin des Emirats Arabes Unis avait imposé une taxe de 35 dirhams (9,5 dollars ou 8,50 euros) pour chaque personne empruntant ses aéroports, dont le principal, Dubaï, est considéré comme le premier du monde en termes de passagers internationaux. Officiellement, Dubaï avait lié cette taxe à la nécessité de financer l'extension des deux aéroports de la ville
(Avec AFP)
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