Surenchère sur les prochains JO

Le Comité international olympique (CIO) a rejeté la proposition financière d'achat des droits de rediffusion des Jeux olympiques de 2014 et 2016 faite par Union européenne de radio-diffusion (UER), qui négocie l'achat de droits sportifs pour les chaînes publiques européennes. « En concertation avec nos membres, nous sommes allés au maximun de là où nous pouvions aller », a indiqué le directeur général de l'UER, Jean Réveillon. D'olympiade en olympiade, les tarifs sont pourtant revus à la hausse par l'UER. Mais pour augmenter son gain, le CIO s'apprête maintenant à déléguer la vente des droits à une agence, qui s'adressera aux chaînes en direct. En Italie, le CIO a déjà vendu à Sky les jeux 2010 et 2012 pour 110 millions d'euros et ceux de 2014 à 2016 pour 150 millions d'euros, selon les estimations. Sky a ensuite commercialisé une grande partie des épreuves à la RAI. Devant le risque de surenchère faite par le CIO, les opérateurs publics menacent de limiter la diffusion des grandes épreuves européennes ou mondiales de sports olympiques. « Ces épreuves servent à fabriquer les vedettes des jeux. Pourquoi j'en ferai la promotion si je suis sûr de voir les JO m'échapper par la suite ? » s'interroge le directeur des sports de France Télévisions, Daniel Bilalian. Sandrine Cassini n++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++
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