La justice bouleverse le business de la télé-réalité

Les gens ordinaires, filmés en continu pour devenir des héros d'émissions télévisées, sont des salariés comme les autres. Surtout quand, comme il est souvent d'usage dans ce genre de programmes, ils suivent, sous des faux airs d'enregistrement de faits et gestes libres, un scénario imposé par la production. Ils ont alors droit, a estimé hier la Cour de cassation après quatre ans de procédure, à un contrat de travail, au paiement d'heures supplémentaires, à des temps de repos quotidien et hebdomadaire? Une décision qui compromet certaines émissions de télé-réalité. À moins que TF1 n'obtienne du gouvernement une loi créant « un statut de participant ». PAGE 12 et éditorial page 9
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