Aix-en-Provence sous le signe du mythe« Cette force mystérie...

Aix-en-Provence sous le signe du mythe« Cette force mystérieuse, incommensurable de l'?uvre d'art pousse le spectateur à quitter son poste d'observateur extérieur pour entrer à l'intérieur du processus artistique. Quand cette force nous atteint, il faut accepter de se laisser bouleverser et en assumer les conséquences. » Bernard Foccroulle, le directeur général du festival de musique classique d'Aix-en-Provence, a, cette année, mis d'emblée la barre très haut. Le programme est, certes, une fois encore ambitieux, avec pour fil conducteur le mythe. Cette force du récit qui a dirigé bon nombre des plus grands opéras, mais aussi des ?uvres instrumentales. Deux opéras de Mozart sont ainsi à l'honneur. « Idomeneo », où l'amour et les dieux renversent toutes les logiques humaines. Cette nouvelle version est dirigée par Marc Minkowski et mise en scène par le désormais incontournable Olivier Py. « La Flûte enchantée » est également au programme. Là encore, le récit mythique et initiatique nous emmène dans de merveilleuses contrées où la fable philosophique n'a jamais pris une ride. René Jacobs tient ici la baguette. William Kentdridge s'est occupé de la mise en scène, rendant à la notion des contraires, noir et blanc, positif et négatif, toute l'importance que lui accordait le « frère » Mozart. Fable mythologiqueWagner fera, lui aussi, partie des temps forts de ce festival. Au menu?: « le Crépuscule des dieux », « symbole du retour du récit mythique sur lui-même. Cet opéra est à la fois récapitulation et conclusion sous forme d'un retour au point de départ. Fable mythologique, politique, sociale, écologique, ?le Ring? est une ?uvre paradigmatique qui révèle de nouvelles facettes à chaque interprétation », souligne Bernard Foccroulle. Aux commandes?: Stéphane Braunschweig et Simon Rattle. Autre mythe, autre regard non moins talentueux, celui d'« Orphée aux enfers » revisité par Jacques Offenbach. Cette version joviale des aventures des dieux de l'Olympe est moins connue que celle de Gluck. Elle permet de confirmer toutefois l'art du maître Offenbach, qui n'a pas son pareil pour raconter et démystifier les faiblesses de l'âme humaine. À la direction musicale, Alain Altinoglu. La mise en scène a été confiée à Yves Beaunesne. Pascale Besses-BoumardRéservations sur Internet?: www.festival-aix.comTél.?: (0) 820.922.923
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