++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++En dehors de son marché historique italien, la présence de Telecom Italia se réduit comme peau de chagrin. Après avoir vendu cette année son fournisseur d'accès à Internet français (Alice France) à Illiad, l'ancien monopole des télécommunications italien va se défaire à terme de sa dernière filiale d'Internet haut débit en Europe : Alice Deutschland (Hansenet), qui compte 2,34 millions de clients outre-Rhin.En présentant hier leur nouveau plan de développement triennal (2009-2011), soit le deuxième cette année, les dirigeants de Telecom Italia ont insisté sur la « discipline » des investissements. Ils ont donc prévu des cessions d'actifs pour un montant total de 3 milliards d'euros, notamment les parts dans l'opérateur de téléphonie mobile cubain Etec SA et la filiale de télécommunications internationales TI Sparkle.Telefonica sur les rangsAlice Deutschland pourrait d'ailleurs trouver rapidement un repreneur, à en croire le quotidien Il Sole 24 Ore. Il s'agirait du groupe espagnol Telefonica : il dispose déjà en Allemagne d'un opérateur de téléphonie mobile, O2, devenu récemment fournisseur d'accès à Internet à haut débit. Et comme le groupe espagnol est aussi un des principaux actionnaires de Telecom Italia, l'opération paraît assez logique.Le groupe italien entend en revanche conserver et développer ses activités au Brésil (TIM Brasil) et éventuellement en Argentine, via un renforcement au capital de Telecom Argentina.Simultanément, Telecom Italia supprimera d'ici trois ans 4.000 des 80.000 emplois existant dans le groupe. Cette coupe claire dans les effectifs, qui doit représenter une « économie » de 2 milliards d'euros, s'ajoute aux 5.000 postes déjà détruits cette année. Telecom Italia annonce une réduction de sa dette, stable depuis un an à 35,8 milliards d'euros, d'ici à 2011. L'administrateur délégué du groupe, Franco Bernabé, a aussi exclu catégoriquement qu'une augmentation de capital soit nécessaire, la liquidité de Telecom Italia étant suffisante.Frank Paul Weber,à Milan
Telecom Italia se replie sur l'Italie et le Brésil
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