La direction d'ANovo négocie une solution de financement alternative

électroniqueDéfaits lors de l'assemblée générale extraordinaire (AGE) de la semaine dernière, la direction d'ANovo et Christian Guilbert, son soutien financier, travaillent à une nouvelle solution de financement. Selon nos informations, Genesis, le holding de Christian Guilbert, a engagé des négociations avec la banque RBS, le principal créancier de la société de maintenance d'appareils électroniques (téléphones mobiles, décodeurs, etc.). « Le schéma consiste à transformer une partie de la dette bancaire en quasi-fonds propres », explique une source proche du dossier.Cette solution offre un avantage : elle éviterait la convocation d'une nouvelle AGE. La semaine dernière, compte tenu de l'opposition de plusieurs actionnaires minoritaires agissant de concert, et détenant 19 % des droits de vote, la direction et ses alliés n'ont pas pu réunir la majorité des deux tiers nécessaires pour faire voter leur projet de recapitalisation.empressementGenesis et la direction d'ANovo souhaitent trouver une solution le plus rapidement possible. L'objectif est de faire retomber le niveau d'endettement de la société. Au 31 mars dernier, ANovo portait une dette nette de 75 millions d'euros pour 46 millions d'euros de capitaux propres, soit un ratio d'endettement de 1,6. Or, lors de l'AG, la direction a rappelé que ce niveau n'était pas tenable car il ne respecte pas les critères financiers des grands clients du groupe comme Nokia ou LG. D'autant que ceux-ci sont également des fournisseurs d'ANovo et s'inquiètent pour le paiement de leurs pièces détachées.Genesis et la direction d'ANovo doivent aussi aller vite pour une question de gouvernance. Élu au conseil d'administration lors de l'AG, Christian Guilbert est également l'un des premiers créanciers de la société. Une position complexe. Dans un courrier officiel envoyé à un actionnaire également élu au conseil et que s'est procuré « La Tribune », Christian Guilbert écrivait qu'il démissionnerait si le projet de recapitalisation était rejeté par l'AGE. Afin de régler ce problème, Christian Guilbert avait même proposé en AG aux actionnaires concertistes de leur vendre la créance à condition d'injecter conjointement et à parité 10 millions d'euros. Une solution rejetée par Michael Likierman, le leader des opposants, ce dernier demandant une négociation globale avec toutes les parties, y compris les banques. Depuis, leur position n'a pas évolué. Olivier Pinaud
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