++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++L'opposition entre fédéralisme allemand et centralisme français n'est certes pas nouvelle. Mais la crise est venue remettre en relief deux méthodes politiques différentes qui expliquent les exaspérations réciproques. Angela Merkel doit gérer une grande coalition où cohabitent sociaux-démocrates et conservateurs, se méfier d'une cour constitutionnelle aux aguets et prendre en compte des Länder parfois réticents à coopérer avec l'État fédéral. On est loin de la « monarchie présidentielle » française avec sa majorité soudée, voire servile, et ses faibles contre-pouvoirs.Du coup, on comprend que, d'un côté, on s'énerve de voir un président hyperactif tandis que de l'autre, on s'impatiente de la prudence allemande. La vision budgétaire est le symbole de ce fossé. Le retour à l'équilibre a été un des points forts du programme de la grande coalition outre-Rhin et il n'est pas question pour Berlin de laisser filer les déficits. À Paris, l'aggravation du déficit est le premier geste qui est fait en cas de crise, avec l'assentiment général.

latribune.fr

22 Déc 2008, 1:27

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